Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Michèle F.

Dévoreuse de livres passionnée !

Prix Médicis Étranger

La Grande Ourse

Conseillé par
14 août 2014

Rock-portraits

Londres 1967 : Lola Bensky est journaliste pour le magazine australien Rock-Out et interviewe les stars montantes du rock. Elle se trouve trop grosse et passe son temps à vouloir essayer de maigrir, sans d’ailleurs y parvenir. Ainsi, de Londres à New-York, de Jimi Hendrix à Jim Morisson, Lola voyage et rencontre une multitude de célébrités et nous en apprenons beaucoup sur la vie de ces héros des temps modernes. Troisième sujet du roman et non des moindres, après le rock et les régimes, l’évocation du passé des parents de Lola, rescapés d'Auschwitz, propos bien plus graves et sérieux, étonnamment juxtaposés, dans un style d'écriture plaisant et vivant. Bref, on apprend des tas de choses sur les Stones et Jimi Hendrix, c’est très sympa quand on s’intéresse au monde du rock et on passe un bon moment dans une plongée au coeur des sixties. Un roman que je conseille à ceux qui aiment les groupes de rock de cette époque et à tous ceux qui souhaitent explorer ce monde étrange, à la fois si proche de nous et si éloigné. De joyeux portraits et une quête identitaire très intéressante.

Conseillé par
14 août 2014

dans la famille des grands polars nordiques

Il s'agit du premier livre d'Olle Lönnaeus traduit en français : une belle écriture et un récit qui ne laisse pas indifférent. Les personnages sont attachants, tout à fait dans la lignée des grands polars nordiques. On nous décrit une Suède silencieuse qui vit de ses craintes, de la peur de la différence, des mensonges mais également de ce besoin de protéger le puissant plutôt que d'écouter le faible.
Notre héros, Konrad a fui la petite ville suédoise de Tomelilla, il y a bientôt trente ans. Il y revient à l'annonce de l'assassinat de ses parents adoptifs. Les souvenirs remontent, les traumatismes enfouis se réveillent et la quête de la vérité devient brusquement indispensable pour se reconstruire. Ces meurtres vont lui permettre d'explorer la petite ville qu'il a quittée à l'âge de 17 ans, de renouer des relations, de comprendre pourquoi sa mère l'avait quitté quand il était enfant.
C'est un roman qui appelle à la fois l'amour et la haine, qui interroge et remue, une approche intéressante de la société suédoise bien plus qu'un simple polar.
Trés réussi, sans aucun doute !

Prix Médicis Étranger

La Grande Ourse

Conseillé par
8 août 2014

de joyeux portraits de rock-stars

Londres 1967 : Lola Bensky est journaliste pour le magazine australien Rock-Out et interviewe les stars montantes du rock. Elle se trouve trop grosse et passe son temps à vouloir essayer de maigrir, sans d’ailleurs y parvenir. Ainsi, de Londres à New-York, de Jimi Hendrix à Jim Morisson, Lola voyage et rencontre une multitude de célébrités et nous en apprenons beaucoup sur la vie de ces héros des temps modernes. Troisième sujet du roman et non des moindres, après le rock et les régimes, l’évocation du passé des parents de Lola, rescapés d'Auschwitz, propos bien plus graves et sérieux, étonnamment juxtaposés, dans un style d'écriture plaisant et vivant. Bref, on apprend des tas de choses sur les Stones et Jimi Hendrix, c’est très sympa quand on s’intéresse au monde du rock et on passe un bon moment dans une plongée au coeur des sixties. Un roman que je conseille à ceux qui aiment les groupes de rock de cette époque et à tous ceux qui souhaitent explorer ce monde étrange, à la fois si proche de nous et si éloigné. De joyeux portraits et une quête identitaire très intéressante.

Conseillé par
16 juillet 2014

Touchant et si juste !

Caryl Ferey sait trouver les mots pour décrire les souffrances et les errances des coeurs vaillants. Il nous raconte en 120 pages la rencontre entre une femme blessée dans son corps et un sioux alcoolique qui pensait avoir tout perdu sur le terre de ses ancêtres. C'est un texte court, violent, brutal. Caryl Ferey n'a pas peur des mots, il sait les manier pour mieux nous troubler. Et cette fois, il va encore plus loin et ça fait mal.

Conseillé par
15 juillet 2014

Magique !

J'ai retrouvé avec bonheur la saine et douce écriture de « Rosa candida » et de « L'embellie ». Une femme est quittée par son mari qui s'en va rejoindre son amant mais sans vraiment être ou ne pas être réellement certain de préférer un sexe ou un autre. Pour la femme c’est le chaos, cette nouvelle bouleverse sa vie et fait d'elle une mère célibataire qui va apprendre à se battre pour deux enfants de trois ans et surtout qui va peu à peu se reconstruire autour de la rupture. C’est beau, bien écrit, plein de sentiments et d'amour. Car il s'agit bien pour Audur Ava Olafsdottir d'amour et de petits cœurs blessés qui refusent d'abdiquer. C’est un peu de la magie.