C’est la conversation de la dernière chance entre un père et son fils. Alors qu’une crue majeure engloutit Paris en 2018, l’un et l’autre vont tenter une dernière fois de se rapprocher, eux qui n’ont jamais su se parler. Les circonstances vont mener toute la famille sur les chemins périlleux des secrets intimes et des émotions exacerbées.

Shell décide de quitter la station-service de ses parents pour partir sur le plateau qui surplombe la vallée. L’enfant trouve dans cette fugue une délivrance, une liberté. Une fille, comme un souffle, apparaît devant lui. Avec elle, tout s’invente et l’impossible devient vrai.
Ce conte initiatique et tendre est une ode à la liberté, à l‘imaginaire et à la différence. Jean-Baptiste Andrea a reçu le Prix Fémina des lycéens
pour ce premier roman.

Marie Van Goethem, danseuse à l’Opéra de Paris, fut le modèle de la célèbre sculpture de Degas, oeuvre qui fit scandale lors de sa présentation au Salon des Indépendants. Camille Laurens admire cette statue dans tous les musées où elle est exposée, et aborde dans ce roman la vie difficile de l’adolescente avec sa sensibilité d’artiste, sa précision de chercheuse passionnée et sa propre histoire, elle qui dansa aussi, enfant.

Après avoir purgé cinq ans pour un braquage commis avec son frère, Franck sort de prison. Il se retrouve dans un univers familial clos et étouffant où règnent la haine, le mensonge et le malheur. À la lisière d’une forêt angoissante, Franck est comme un animal acculé par des loups affamés. Un très bon roman d’Hervé Le Corre.

Hiver 1876 : la cavalerie américaine attaque le camp de la tribu cheyenne de Little Wolf. Plusieurs femmes survivent : ces femmes blanches font le voeu de lutter contre l’armée américaine jusqu’au bout.
Ce roman, tiré de faits réels, est une formidable épopée à travers les grands espaces et la nature chers à l’auteur, un chant d’amour à la culture indienne et une ode au courage des femmes.
C’est aussi pour moi le souvenir d’une très belle rencontre à la librairie avec le passionnant Jim Fergus.