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Elizabeth P.

mode d'emploi en BD

Yuio

Eyrolles

Conseillé par
27 mai 2019

Voilà un album de BD qui apprend à faire des BD.
On y apprend d’abord à faire un visage, puis des mains, des pieds…..
Viennent ensuite des conseils sur la couleur, la perspective, la typo…..
Apprendre est un bien grand mot car les dessins et les textes sont si fouillis qu’on a du mal à s’y retrouver.
Ma première impression est que cela est assez compact, brouillon, sans respiration.
De plus, je n’ai pas trouvé les dessins particulièrement beaux. Tous les personnages ont des becs de canard, les couleurs sont assez sombres.
Mon avis est certainement faussé par le fait que je ne suis pas une grande fan de BD
J’ai passé le livre à ma petite fille qui fait option arts au lycée. Peut-être sera-t-elle plus lucide et indulgente que moi, et peut-être que sa critique sera plus positive.

9 bonnes raisons d'aimer le grec

Le Livre de poche

8,40
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27 mai 2019

C’est l’histoire d’une passion.
Une passion qui dure depuis l’enfance.
La passion de l’auteur pour le grec ancien.

Elle fait le parallèle entre nos langues et le grec ancien.
Chez nous, la notion de temps est toujours représentée.
Chez les grecs, c’est la notion du comment.
Le grec ancien est influencé par la langue indo-européenne qui a disparu.

Après un début très accessible, tout devient plus pointu et donc plus ardu à lire.
On notera cependant certaines notions, comme l’appauvrissement de la langue. Avec entre autres la disparition du mode optatif.
L’auteur prodigue conseils et encouragements pour aborder l’étude du grec ancien de manière positive.
L’étude de cette langue, dit-elle, ouvre l’esprit et permet de se connaitre soi-même.
C’est une étude très complète sur l’origine, la complexité, l’évolution, voire la disparition d’une langue.

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22 mai 2019

Ouf ! Pas mécontente d’avoir terminé. C’était vraiment long.
C’est l’histoire de Willa. À 11 ans, puis à 20 ans, puis à 40 ans et enfin à 60 ans.
« La danse du temps », ça aurait pu s’appeler « Des sauts dans le temps »
Elle n’est pas antipathique Willa. À 11 ans, elle était même assez déterminée.
Et puis, à 20 ans, elle rencontre son mari, abandonne ses études, fait 2 enfants.
À 40 ans, son mari meurt. Etc.
Elle est gentille comme son père. Subit sa vie plus qu’elle ne la choisit.
Elle n’est pas antipathique, d’accord, mais sa vie est plutôt lassante.
L’écriture n’a rien d’originale, le style est plutôt plat.
C’est une vie américaine, que j’oublierai bien vite et qui ne m’a pas apporté grand-chose.

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19 mai 2019

Daniel, 16 ans, souffre d’un problème cardiaque. Il n’apprécie guère son beau-père, à tendance alcoolique, mais est très proche de ses grands-parents, en particulier de Joseph Viterbo, son grand-père atteint d’un cancer avancé.
Il lui rend souvent visite à l’hôpital, et y dort parfois pour lui tenir compagnie.
Un jour, son grand-père affirme s’appeler Dellacroce et non Viterbo.
Daniel pense qu’il commence à perdre la tête, mais troublé, il commence à enquêter sur son passé et va de découverte en découverte, jusqu’à se perdre lui-même.
Les personnages sont très forts, de la mère déçue par la vie à la grand-mère, pilier de la famille, au grand-père, force de la nature, à Daniel, adolescent un peu paumé qui se raccroche contre vents et marées au passé de son grand-père.
J'ai adoré les expressions italiennes qui émaillent le récit : Me ne frego, stronzo, figlio di putana, camicie nere...
Même si l’histoire du fascisme italien est connue, on y découvre ici des détails pointus et on y entre avec les familles Dellacroce, Letto, Zattini…..
J’ai trouvé ce roman magnifique, puissant, humain.
La force des relations avec les grands-parents, les secrets de famille, les drames engendrés par les guerres, la fragilité de l’adolescence… Que de sujets traités et maitrisés !
Un livre que je n’oublierai pas, c’est sûr.

Conseillé par
19 mai 2019

L’histoire débute par l’enterrement de la mère de la narratrice avec laquelle elle avait une relation fusionnelle.
Puis vient un chapitre parlant d’un homme qui, en Floride, part passer la journée à bord de son voilier.
On revient à la narratrice, psychologue, qui démarre une histoire d’amour.
Parallèlement s’intercalent des chapitres relatant l’histoire d’une jeune Polonaise, Krystiana, pendant la Seconde Guerre mondiale.

Quel rapport entre ces trois personnages ?
Après un moment de flou, tout se met en place et on commence à faire le lien.
J’avoue avoir eu quelques craintes en lisant le titre,« Et que nos âmes reviennent ».
Un roman à l’eau de rose ? Un livre de développement personnel ? Il en fleurit tant !
Mais très vite, j’ai été pris dans cette histoire captivante.
L’écriture et le style sont très agréables et nous entraînent de page en page.
Même si j’étais pleine d’empathie pour la narratrice, psychologue à la dérive, Sabrina Philippe réussit le tour de force de nous montrer la part humaine de son prédateur, un harceleur moral.

De nombreux sujets sont traités avec perspicacité. Particulièrement :
- Le harcèlement moral. La destruction d’un individu sous la coupe d’un autre.
- La réincarnation, qui pourrait expliquer certains de nos comportements.
Deux sujets tellement bien analysés qu’ils m’ont interpellée.
Le harcèlement moral, je connais, l’influence de nos vies antérieures m’a donné à penser.

Bref, c’est une roman complet, intéressant, dont on se demande s’il n’y a pas une part d’autobiographie.