Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Anne-Marie Métailié

18,50
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15 août 2012

Islande, policier

Mais où est passé Erlendur, le commissaire fétiche d'Indridason ? Ne vous inquiétez pas, il sera cité au détour d'une phrase.

A part cela, tout est nouveau dans ce roman. Au lecteur de s'adapter au nouveau narrateur et de découvrir petit à petit son parcours et pourquoi ce personnage est en prison.

Pourtant, le personnage principal de l'intrigue est Betty. Qui est-elle ? Dit-elle la vérité ?

Très vite, des doutes apparaissent et l'intrigue débute.

Au départ, le roman est très "chaud" car Betty est en pleine phase de séduction. Jusqu'à ce que l'identité du narrateur soit révélé. Et là, c'est la claque. Quelle surprise ! Et pourtant, ça se tient...

Ceci dit, cette bouffée d'air frais chez l'auteur m'a fait du bien. Je suis revenue à lui avec plaisir.

L'image que je retiendrai :

Celle des cigarettes grecques de Betty qui lui donnent une voix rauque et sensuelle.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/03/24655416.html

Nouveaux auteurs

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15 août 2012

thriller

Voici un polar rondement écrit. Pas de temps morts, de la psychologie juste ce qu'il faut, une écriture souple et des personnages attachants.

Tout commence dans l'enfance de Will, enfant martyre à l'école, abusé par son père, et dont la mère faisait des passes à la maison avant de mourir.

Le petit garçon chétif bascule lorsque Samantha, une nouvelle élève, arrive dans l'école et prend sa défense. Will découvre alors qu'il peut manipuler sa camarade qui a tout pour elle (un papa, une maman, une vraie famille et une place à l'université) alors que lui n'a rien. C'est donc sur Sam que va se cristaliser la haine de Will.

Nous suivons donc, pas à pas, l'enfance puis les premiers pas d'un tueur en série. Et rien ne nous est épargner : âmes sensibles, s'abstenir, car ce que fait subir Will à ses victimes est assez insoutenable (et encore, ce n'est qu'écrit).

Voici donc un premier roman bluffant, dense et bien maîtrisé.

Merci Madame Favan, j'ai passé un agréable moment à frissonner.

L'image que je retiendrai :

Je ne verrai plus mes pieds de lampe de chevet de la même façon...

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/08/01/24625123.html

15,99
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15 août 2012

lecture

Voici un texte poétique sur la vie d'un éditeur. Comment il organise son travail (ses longs week-end de lecture à la campagne qu'il déteste), ses rendez-vous avec ses auteurs toujours au restaurant, les pots de départ dans son entreprise et les stagiaires qu'il ne maîtrise pas.

Une de ces stagiaires, plus audacieuse que les autre, lui apporte un jour une liseuse. En bon professionnel, il perçoit l'intérêt de l'objet et lance son armée de stagiaires sur le coup.

A partir de la liseuse et de ses possibilités, la lecture ne sera plus jamais pareil.

Un roman intéressant, presque une poésie, où chaque mot se goûte, tels les sandwichs roses anglais que la femme de l'éditeur affectionne.

Quelques passages sympathiques (la liseuse peut être un objet contondant pouvant casser des nez).

Une lecture intéressante mais qui ne m'a pourtant pas convaincue d'acheter une liseuse (en tout cas, tant que je ne pourrai pas emprunter des ouvrages à la BM...)

L'image que je retiendrai :

Celle des poésies "perdues" dans le rangement de la bibliothèque de la liseuse.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/30/24624997.html

16,30
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15 août 2012

adolescence, amour, différence

Ne vous fiez pas à l'image de la couverture, bien jolie, bien douce, évoquant un été paisible. Même si le roman commence de cette façon, ce qu'il décrit est brutale, sans concession, la vie quoi.

Toutefois, en refermant le roman, je m'étonne : quelle résilience de la part de la narratrice. Garder en elle un tel secret pendant des années, je lui tire mon chapeau. Ce point me paraît peu crédible, humainement parlant.

Et puis la fin fait "flop". Les soeurs rentrent le tapis. Pas de questions, pas de réactions, rien. Bizarre.

Ceci dit, je ne boude pas mon plaisir, car j'ai passé une très belle après-midi de lecture, même si la fin m'a déçue.

L'image que je retiendrai :

Que les enfants sont cruels....

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/28/24603813.html

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15 août 2012

Policier

Que je me suis ennuyée à la lecture de ce roman ; que j'avais hâte qu'il se termine...

D'abord, les personnages sont mals campés, flous, avec des répartis improbables. Et puis les dialogues ne font pas avancés l'histoire.

Histoire qui s'étire en longueur tant le personnage principal met du temps à se décider. C'est vrai quoi, c'est lui le héros, il a qu'à assumer et que le roman commence enfin...


La partie "historique" est elle aussi bâclée : quelles conclusions les nazis ont tiré de toutes leurs expériences ? Rien n'est justifié, et j'ai eu l'impression que cela ne menait à rien. Comme dirait ma grand-mère : "Ca se termine en queue de poisson tout ça".

Le coupable est improbable, ses motivations 50 ans après les faits forts étranges, les liens entre les victimes forts minces.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché.

L'image que je retiendrai :

Celle du luxe dans lequel vit Michael. Je conçois qu'il n'ai pas voulu en sortir pour une quête improbable.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/26/24550176.html