Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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24 septembre 2015

espionnage

En ce début d’année scolaire, si vous avez des lycéens qui travaillent sur la Seconde Guerre Mondiale, ce roman est pour eux. Extrêmement bien documenté, on découvre des personnages cruciaux dans le déroulement de la Guerre, leur personnalité et leurs petits travers.

Ainsi, Joseph Staline n’a jamais pris l’avion avant la fameuse Conférence de Téhéran et mourrait de peur à l’idée de monter dans un engin volant ; ce qui faisait bien rire Churchill à l’humour décapant (ses réparties m’ont fait bien rire). Seul Roosevelt apparait comme un personnage falot.

L’aspect roman d’espionnage m’a moins plu, mais uniquement parce que je ne suis pas une fan du genre. En revanche, j’ai apprécié le côté suspens du livre.

Basé sur des faits réels, ce thriller est à lire pour se coucher moins bête.

L’image que je retiendrai :

Celles de Staline et Hitler entrant dans des crises nerfs folles à propos d’un détail insignifiant.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/21/sauvez-adolf-hitler-jean-francois-bouchard

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18 septembre 2015

accident, secret de famille

Un huis-clos familial où chacun se rejette la pierre, tentent de se dédouaner, mais effectuant également une introspection, révélant ainsi leurs secrets.

Qu’ils ont humains, ces personnages que Valérie Tong Cuong nous donne à voir, se débattant dans leur vie : la grand-mère qui fait face coute que coute ; le père en prise avec la boisson ; la mère avec un premier enfant mort-né ; et la tante, énigmatique, la tante.

Pourtant, ils m’ont aussi agacé à vouloir rejetter la faute sur les autres, toujours, tout le temps.

Et même si la fin est quelque peu hollywoodienne où tout le monde est pardonné, ils n’en ressortent pas tous indemne.

Une lecture intéressante par les portraits qu’elle brosse et les ravages du mensonge et des non-dits.

L’image que je retiendrai :

Celle de la robe à damier de la tante, que Milo, son neveu, l’avait pressé d’acheter.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/17/pardonnable-impardonnable-valerie-tong-cuong

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18 septembre 2015

revanche

Entrer dans un livre de Fabienne Juhel, c’est accepter de se laisser porter par son univers à part, et pourtant encré dans la réalité.

Sous sa plume, elle fait la part belle à la nature : les animaux sont très présents, notamment les oiseaux, mais aussi les couleurs et les sons de la forêt. (Le renard fait même quelques apparitions dans ces pages).

De couleurs, il en est beaucoup question avec la chevelure rousse de Maria, souvent comparée à un être vivant.

Et puis il ne faut pas oublier la fameuse chaise qui la suit partout, comme une armure. Armure aussi la robe de fiançailles de sa défunte mère. Mais je ne vous en dis pas plus.

Cette lecture, en plus d’être une réflexion sur la folie guerrière est également un enchantement pour les sens.

L’image que je retiendrai :

Celle des cheveux roux de Maria qui tombent en mèche sur le sol, mais la jeune fille est déterminée.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/15/la-chaise-numero-14-fabienne-juhel

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18 septembre 2015

Marseilles, policier

Si j’ai retrouvé avec plaisir les personnages de Ange-Marie Barthélemy et son amie profileuse Sandra, si j’ai bien accroché la première moitié du roman, je dois avouer que l’auteur m’a perdu avec l’arrivée du nouveau juge qui met en l’air l’enquête première.

La seconde partie m’a donc parue la moins intéressante, d’autant que sont narrés les faits et gestes que l’on a déjà lu 100 pages avant. Le récit tourne un peu en rond.

Tout ceci fini dans une hécatombe finale comme seul l’auteur sait en écrire.

L’idée de départ était intéressante, celle de ce poseur de bombes qui prénomme chacun de ses engins de mort d’un prénom de femme. Mais déplacer l’action aux coeurs des quartiers « sensibles » de la banlieue parisienne m’a paru de trop – j’ai déjà lu ces propos nombres de fois.

Ne vous y méprenez pas, je lirai al suite des aventures de Ange-Marie Barthélemy….

L’image que je retiendrai :

Celle de la Tour Rouge prise d’assaut par toutes les brigades d’intervention que compte notre si beau pays.

[[https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/13/le-bal-des-ardentes-ghislain-gilberti,LINK:
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/13/le-bal-des-ardentes-ghislain-gilberti]]

Sonatine éditions

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18 septembre 2015

Cornouailles, policier

Je replonge avec bonheur dans un roman de Robert Goddard dont j’avais adoré « Le secret d’Edwin Strafford« .

L’auteur nous plonge cette fois au coeur d’une famille devenue riche après le décès d’un grand-oncle, mais rongée par ses mensonges. Chris, devenue sobre après une période alcoolique, va mettre au jour les secrets de famille tout en étant poursuivie par une mystérieuse femme qui s’en prend à sa famille.

J’ai aimé découvrir avec Chris les côtés obscurs de cette famille, ainsi que les paysages de Cornouailles dont on sent que l’écrivain est amoureux.

La fin est toutefois un peu trop jolie, mais le personnage principal avait droit lui aussi au bonheur.

L’image que je retiendrai :

Celle de la malle à thé dans laquelle sont cachés des documents compromettant.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/11/le-retour-robert-goddard