Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Lydie B.

Conseillé par (Libraire)
21 février 2018

Un magicien des Caraïbes

Miguel Bonnefoy est un formidable conteur ; avec lui, c’est toute la magie des Caraïbes qui nous envoute !
Le roman commence par un chapitre de piraterie, il y a 300 ans. Le bateau du corsaire Henry Morgan fait naufrage dans la forêt vénézuélienne. Et qui dit pirates, dit trésor bien entendu !
L’histoire se poursuit donc de nos jours tandis que ce fameux trésor attise toujours la convoitise de nombreux chercheurs d’or.
La famille Otero, a installé sa plantation de canne à sucre sur les terres où serait enterré l’or du flibustier. Le domaine prospère de génération en génération, de mère en fille, elles y font le meilleur rhum de la région.
Et si quand il arrive à la plantation, le jeune et bel aventurier Sévéro Bracamonte, n’a qu’une idée en tête, celle de devenir riche en déterrant le magot, la jolie héritière, Sévéra Otéro n’a elle, aucune autre ambition que de trouver le grand Amour.
Le jeune homme ne résistera pas longtemps aux doux yeux de l’intrépide révoltée. Ensemble, ils découvriront le plus beau des trésors, une petite fille qu’ils vont appeler Eva Fuego : le nom de la première femme associé à celui du premier élément. Ils ont peut-être tout de suite deviné que leur fille allait se battre dans la vie comme une jument sauvage.
Miguel Bonnefoy, dans ce roman aux allures de fable, fait croiser un récit de piraterie à une histoire contemporaine en nous racontant la quête au trésor que chacun de ses personnages mène à sa façon. C’est bien connu, on va toujours chercher bien loin, le trésor que l’on a sous les pieds ! Ce roman nous entraîne aux cotés de femmes aux caractères bien aiguisés, mais l’auteur y raconte aussi son pays où la situation politique et économique est grave. Un roman comme une métaphore pour nous parler du Venezuela.
Et si on pourrait s’enivrer rien qu’à l’odeur du rhum, nous allons aussi pouvoir nous émerveiller de la magie des mots avec Miguel Bonnefoy, un véritable magicien de la littérature.

Conseillé par (Libraire)
21 février 2018

Passionnant et érudit. Une plongée dans Le Prague du XVIIIe siècle, où Slavek vit une enfance protégée par ses parents en des temps d'épidémie de peste. Jusqu'au jour où le petit garçon est renversé par la calèche d'un Comte qui lui écrasent les jambes. Malgré son handicap, Slavek va garder son appétit de vivre, se passionner pour les études et les arts qui vont l'amener vers les lumières du théâtre.

Conseillé par (Libraire)
21 février 2018

Un coup de maître

Quand les mensonges pèsent comme une chape de plomb sur une histoire familiale torturée.

Un roman mené comme un thriller où Laurent et Claire vont tenir le rôle d'un couple uni face à une famille en décrépitude. Mais englués dans le mensonge, la peur s'installe. Le suspense tient en haleine jusqu'à la dernière ligne avec les non-dits, les silences et les secrets de famille.

Albin Michel

22,90
Conseillé par (Libraire)
28 octobre 2017

La force de la vie

« Bakhita » c’est l’histoire d’une fillette arrachée à sa famille alors que sa sœur a disparu deux ans plus tôt, enlevée elle aussi par des négriers.
Les faits se déroulent au Darfour vers 1870. Les enfants sont enlevés, tout comme les jeunes adultes, traités comme de la marchandise humaine pour être vendus dans des marchés d’esclaves du Soudan.
La petite fille n’a que 7 ans, elle est terrorisée, elle est enfermée, attachée et pleure sa mère. Elle ne sait pas ce qui va lui arriver. Elle en oublie son propre prénom tellement elle a peur. On l’appellera Bakhita « la chanceuse » en Soudanais. A-t-elle eu de la chance, à ce moment-là, certainement pas. Ensuite l’avenir le dira.
Est-ce une chance d’être très belle « une beauté de harem » disent ses ravisseurs. Bakhita sera vendue et revendue plusieurs fois à des maîtres qui lui feront subir des horreurs jusqu’au jour où elle sera rachetée par le consul d’Italie. Elle le suppliera tellement qu’il finira par accepter de l’emmener avec lui quand il repartira en Italie. Grâce à lui, elle quitte le Soudan. Après de nombreuse péripéties, Bakhita sera acceptée dans une institution religieuse, elle rentre dans les ordres, surnommée « la petite mère noire » elle sera canonisée par Jean-Paul II en 2000.
Véronique OLMI s’est emparée de l’histoire de Bakhita pour nous restituer dans ce roman bouleversant, le destin exceptionnel de cette fillette esclave devenue sainte.
Bakhita a dû être une telle battante pour surmonter toute cette cruauté des hommes, qu’à la fin du roman, on a le sentiment qu’elle nous a transmis un peu de sa force de vivre.

Conseillé par (Libraire)
28 octobre 2017

Comme une fable familiale

Une incroyable histoire, un peu comme une fable inimaginable.
En avril 1944, Anne-Angèle a presque 60 ans. Elle est infirmière dans un dispensaire de Casablanca lorsqu’elle reçoit un télégramme de Paris, lui annonçant que sa sœur a été victime d’un accident, renversée par une voiture, elle est dans le coma. Quelques jours plus tard, quand elle arrive à Paris, il est trop tard Mathilde est décédée. Anne-Angèle apprend par le vieux monsieur chez qui Mathilde travaillait, qu’elle avait décidé d’adopter une fillette abandonnée à la naissance par une de ses amies.
Anne-Angèle se sent immédiatement responsable de cette enfant, elle l’accueille à la place de sa sœur. Anne-Angèle et la petite Marie n’ont pas de papiers en règle et doivent quitter Paris pour s’installer dans un village de province, en Champagne. En cette période d’occupation, la vie est dure et quand Anne-Angèle tombe malade, c’est Marie qui doit se débrouiller pour survivre. Marie est incroyable d’imagination mais elle reste une enfant. Un jour, alors qu’elle essaie de retrouver son chat, elle franchit sans s’en rendre compte les limites d’une caserne allemande. Elle se retrouve alors face à un soldat dans les cuisines, celui-ci sera attendri par la fillette et la fera embauchée à la plonge. Là, Marie sera surnommée la petite mouche.
Cette petite Marie est aujourd’hui la maman de Philippe Pollet-Villard. L’auteur qui a entendu sa mère lui raconter son histoire bien souvent les larmes aux yeux, a voulu nous conter le destin de cette petite fille livrée à elle-même dans un roman sensible bouleversant mais aussi parfois drôle.