1965 : Cinq adolescents de Glasgow, tout à leur rêve de créer un groupe de rock, fuguent en direction de Londres.
Cinquante ans plus tard, trois d'entre eux, plus claudiquants que fringuants, se retrouvent pour un ultime voyage sur les traces du passé.
Entre aventure initiatique, petites et grandes tragédies, insouciante folie propre à la jeunesse et quête de rédemption, "Les fugueurs de Glasgow" constitue sans nul doute le roman le plus émouvant de Peter MAY.
La relève de Mankell?
C’est le 2ème roman de cette auteure danoise, après « Les plumes du dinosaure », dans lequel on rencontrait déjà Soren Marhauge, alors commissaire. Ce roman m’a rappelé « Le cerveau de Kennedy » d’Henning Mankell du fait qu’une partie de l’histoire ait lieu en Guinée-Bissau et que le sujet choisi par Gazan soit les vaccinations des populations africaines et le poids des intérêts financiers qui dénaturent la recherche scientifique. Le portrait fouillé de tous les personnages, l’intelligence avec laquelle Gazan fait progresser l’intrigue me permet de croire que la relève nordique de notre cher écrivain récemment disparu est assurée…
Ce roman très noir, d’une jeune américaine, ex-junkie, qui a choisi de s’établir à Dublin est de la dynamite... Il est écrit avec rage, puisque la narratrice, Freedom Oliver, en a à revendre et on la comprend, mais aussi avec du style et une grande maîtrise du retournement de situation et de l’effet dramatique. Il fait partie de la sélection pour le prix des lectrices de la revue Elle et a déjà obtenu le prix Transfuge du meilleur Polar étranger 2015. Lecteurs sensibles, s’abstenir…
Ce roman atypique de Craig Johnson est davantage un hymne à la magie de Noël et à la préciosité de la vie humaine qu’une enquête traditionnelle. Il se déroule lors du premier Noël de Longmire en tant que Shérif. L’occasion d’en découvrir un peu plus sur le passé de nos chers cowboys du Wyoming. Le souhait de Craig Johnson, à travers cette histoire de 180 pages, était, je le cite : « non pas de jouer autour de l’assassinat de certains de ses personnages mais plutôt de les maintenir en vie ». « Steamboat » se lit d’une traite…
Talent confirmé
Le personnage de Julia a du corps, son passé est intéressant et dévoilé par petites touches à bon escient afin de mieux comprendre son présent. C’est une héroîne plutôt fragile (qui lutte contre une ancienne addiction à l’alcool) mais justement humaine, un peu comme l’est « La fille du train » de Paula Hawkins. S J WATSON maintient le suspens de bout en bout, avec une tension qui va crescendo et des rebondissements jusqu’au dénouement. C’est un roman plus abouti que le précédent, « Avant d’aller dormir », qui avait déjà remporté un beau succès de la part des lecteurs