- EAN13
- 9782707190512
- ISBN
- 978-2-7071-9051-2
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 19/05/2016
- Collection
- REVUE M.A.U.S.S (RMA 000047)
- Nombre de pages
- 252
- Dimensions
- 22 x 13,5 x 2,2 cm
- Poids
- 325 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Revue du MAUSS numéro 47 Au commencement était la relation...mais après ?
De Revue du M.A.U.S.S.
La Découverte
Revue M.A.U.S.S
Au commencement, selon la Genèse, était le Verbe. Ou, selon Goethe, l'Action. Et si pour les sciences sociales, la philosophie morale et politique, voire pour les sciences dites " dures ", au commencement, était la relation ? Les sciences sociales ont longtemps rechigné à lui accorder une quelconque dignité théorique. Ce numéro se propose donc d'explorer cette (éventuelle) " troisième voie ", celle du relationisme, et plus généralement de " penser la relation " sous toutes ses dimensions.
Au commencement était le Verbe, nous dit-on. Ou bien l'Action. Et si, pour les sciences sociales, voire pour les sciences dites "dures", au commencement était la Relation ? Ne faut-il pas alors, contrairement à nos évidences premières, renoncer à l'ambition d'accéder aux choses et aux êtres "dans l'absolu ", indépendamment des interactions qui les constituent ? Pour beaucoup, une révolution copernicienne relationniste serait à l'œuvre, bouleversant nos façons de penser. Mais, jusqu'où doit-on suivre cette propension de la pensée contemporaine à dissoudre toute substantialité – la nature, le social, la subjectivité – au nom d'un relationnisme généralisé ? Comment faire droit en effet à la singularité des personnes ? Un relationnisme hyperbolique ne risque-t-il pas d'évacuer les institutions ou les structures symboliques ? Enfin, le relationnisme de la physique quantique est-il comparable et convergent avec celui défendu en sciences sociales ? Comment alors définir ce qu'être en relation veut dire ? Questions complexes mais qui invitent à formuler une hypothèse originale : n'est-ce pas pour les sciences humaines et sociales dans le langage du don qu'il faut retraduire cet impératif relationniste ? Le don n'est-il pas la matrice de toute relation bien comprise ?
Au commencement était le Verbe, nous dit-on. Ou bien l'Action. Et si, pour les sciences sociales, voire pour les sciences dites "dures", au commencement était la Relation ? Ne faut-il pas alors, contrairement à nos évidences premières, renoncer à l'ambition d'accéder aux choses et aux êtres "dans l'absolu ", indépendamment des interactions qui les constituent ? Pour beaucoup, une révolution copernicienne relationniste serait à l'œuvre, bouleversant nos façons de penser. Mais, jusqu'où doit-on suivre cette propension de la pensée contemporaine à dissoudre toute substantialité – la nature, le social, la subjectivité – au nom d'un relationnisme généralisé ? Comment faire droit en effet à la singularité des personnes ? Un relationnisme hyperbolique ne risque-t-il pas d'évacuer les institutions ou les structures symboliques ? Enfin, le relationnisme de la physique quantique est-il comparable et convergent avec celui défendu en sciences sociales ? Comment alors définir ce qu'être en relation veut dire ? Questions complexes mais qui invitent à formuler une hypothèse originale : n'est-ce pas pour les sciences humaines et sociales dans le langage du don qu'il faut retraduire cet impératif relationniste ? Le don n'est-il pas la matrice de toute relation bien comprise ?
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