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La femme d'un autre et le mari sous le lit, une aventure hors du commun
EAN13
9782742701278
ISBN
978-2-7427-0127-8
Éditeur
Actes Sud
Date de publication
Collection
Babel
Nombre de pages
80
Dimensions
17,6 x 11 x 0,6 cm
Poids
56 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Code dewey
850
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La femme d'un autre et le mari sous le lit

une aventure hors du commun

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Sous ses apparences d'oeuvre mineure, «la Femme d'un autre et le mari sous le lit» est pour le lecteur une pièce importante parce qu'elle met en lumière l'humour très particulier de Dostoïevski, épars dans toute son oeuvre, et toujours prêt à affleurer même sous les dehors les plus tragiques.

Il s'agit d'une pochade — et même, de deux pochades. Dostoïevski avait écrit à l'origine deux nouvelles distinctes, intitulées, l'une, «la Femme d'un autre» (sous-titrée : «Une scène de rue») et, l'autre, «le Mari jaloux» («Une aventure extraordinaire»). Ces deux nouvelles, publiées en janvier et novembre 1848, appartenaient au premier grand projet de Dostoïevski, à ses «Carnets d'un inconnu». Elles furent refondues en un seul texte pour le premier tome des «oeuvres» publiées en 1860, après le bagne et la relégation.

Ce texte reste lié au style des feuilletons publiés dans les journaux des années 1840, et, surtout, à celui du vaudeville, au point qu'on a pu croire qu'il était écrit directement pour le théâtre. Des témoignages de contemporains attestent qu'il fut apprécié. L'essayiste radical Tchernychevski, quant à lui, écrivait, férocement, dans son journal : "Lu le Mari jaloux... Cela m'a un peu ragaillardi au sujet de Dostoïevski et de ses semblables ; c'est quand même un progrès par rapport à ce qu'il faisait avant, et, quand ces gens-là ne prennent pas de sujets trop hauts pour eux, ils peuvent être bons et même charmants." Dostoïevski était, en 1848, l'auteur du «Double» et de «la Logeuse».

Un malaise peut naître à la lecture des pages qui vont suivre, malaise d'autant plus inquiétant qu'il est voulu. Ce ridicule interminable, grotesque, sans pitié, est bel et bien celui de Polzounkov. C'est déjà un écho de «l'Eternel Mari».
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