Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Arthur Cravan n'est pas mort noyé
EAN13
9782246712817
ISBN
978-2-246-71281-7
Éditeur
Grasset
Date de publication
Collection
Littérature française
Nombre de pages
306
Dimensions
20,5 x 13 cm
Poids
329 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Arthur Cravan n'est pas mort noyé

De

Grasset

Littérature française

Offres

Supposons un poète moderne, boxeur, critique d'art, neveu d'Oscar Wilde, personnage illustre et inconnu à la fois, qui a hanté les mémoires des dadaïstes et des surréalistes sans jamais toutefois laisser comprendre sa nature véritable. Imaginons-le sous l'un des noms qu'il s'est donné, Arthur Cravan. On date sa mort approximativement de la fin de 1918. Se serait-il noyé dans le Rio Grande, à la frontière du Mexique et du Texas ? Poignardé, évaporé, englouti ? Mystificateur de lui-même, marchand d'art bonimenteur, artiste génial ? Nul ne le sait.
Admettons maintenant l'hypothèse de Philippe Dagen : Arthur Cravan n'est pas mort noyé, on l'a vu régisseur de plantations à Java et retraité anonyme sur les rives du Léman, à Genève, amant d'une très jeune femme. Et il a disparu comme il a vécu : en homme du secret. Si l'on suit l'hypothèse du romancier, se déroule ici une vie désordonnée, magique, accidentée, où les combats de boxe s'enchaînent aux femmes aimées, les échappées à New York aux parties fines avec Marcel Duchamp et Henri-Pierre Roché, les amitiés avec Francis Picabia et Félix Fénéon aux fâcheries brutales avec Robert Delaunay et Marie Laurencin. Les villes se succèdent, la vieille Europe, Paris, Berlin, Lausanne, mais aussi Djakarta, Sydney, New Delhi, Chicago. On le croirait diplomate, capitaine de cargo, agent de renseignement. Et pourquoi pas ?
A la vraie vie d'Arthur Cravan, Philippe Dagen en a joint plusieurs autres. Elles sont toutes également romanesques et fascinantes. Quelle fut la logique d'un pareil homme, à éclipses ? L'ennui, le goût de la tromperie, le désir d'échapper à soi et à l'identité fixe, un gag issu du dadaïsme mais incarné dans la folie singulière d'un transfuge de l'art ? Le livre serait celui qu'Arthur Cravan se laisserait aller à écrire dans les dernières années de sa vie, quelque chose comme ses mémoires - le journal d'un fantôme.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Philippe Dagen