- EAN13
- 9782754106153
- ISBN
- 978-2-7541-0615-3
- Éditeur
- Hazan
- Date de publication
- 10/06/2013
- Collection
- Photographie
- Nombre de pages
- 200
- Dimensions
- 29 x 24 x 2,5 cm
- Poids
- 1554 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 956.9400222 - 779.095694
- Fiches UNIMARC
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Jérusalem et la Palestine, Photographies de l'Ecole Biblique de Jérusalem
le fonds photographique de l'École biblique de Jérusalem
Autres contributions de Elias Sanbar
Hazan
Photographie
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- Basé sur le fonds unique des archives photographiques du Couvent Saint Etienne – plus de 15000 images réalisées par les Pères dominicains à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle à des fins de documentation archéologique au cours de leurs fouilles mais également de témoignage de la physionomie de la Palestine –, cet ouvrage vise aussi à apporter une contribution à la connaissance du pays et sa capitale.
La Palestine et Jérusalem ont paradoxalement pâti de leur caractère unique dans la mesure où leur réalité concrète, la société, son histoire se sont retrouvées comme recouverts par les passions associées au conflit dont Jérusalem constitue l’épicentre. Les quelques 200 vues reproduites ici, sont accompagnées de cinq contributions d’auteurs reconnus tant pour leur connaissance de la Cité sainte que pour la qualité de leurs travaux. Leurs approches, à la fois spécifiques et convergentes, disent la richesse de la ville et du pays, leur foisonnement culturel perçu à travers des angles et des éclairages indispensables pour approcher sa pesanteur historique. Dans une présentation générale Elias Sanbar aborde la question spécifique de l’image photographique, du “regard” à travers lequel furent “saisies” la Terre Sainte, et particulièrement Jérusalem. Présentation certes d’une vision de l’Orient, mais aussi et surtout de la Palestine et de Jérusalem dans la mesure où le cas palestinien pose la question suivante : Comment photographie-t-on, comment a-t-on photographié la Terre Sainte ? Une première question à laquelle s’ajoute immédiatement une autre : le travail des Pères photographes de l’École biblique s’inscrivait-il dans cette approche dominante ? Si tel ne fut pas le cas, en quoi leur fonds serait-il, par delà sa richesse, l’expression d’une approche particulière ? Question abordée par Jean-Michel de Tarragon, conservateur du fonds de l’École biblique et « sauveteur », le terme n’est pas trop fort, de cette collection qu’il inventorie, ordonne et archive depuis de nombreuses années. Le Père de Tarragon relate ainsi l’histoire de la photographie à l’École, présente les missions de fouilles, les techniques et le matériel utilisés par ces « photographes » particuliers, célèbres savants pour la plupart, voués à la recherche des traces du passé lointain de la terre de Palestine. Salim Tamari, aborde la question de la modernité dans la Ville Sainte. Sa contribution, est indispensable pour saisir les transformations sociales nées dans la foulée de la modernisation ottomane puis coloniale britannique. Signe de la complexité et des pesanteurs sociales particulières, les cités palestiniennes étaient - par-delà leur hiérarchie interne - chacune une capitale aussi, épicentre d’une unité faite de villages et de localités environnantes reliées par une trame de liens de protection et d’allégeance, de relations sociales et économiques. Ce dernier point est d’autant plus enrichissant que l’École dispose d’images des ces lieux “mineurs”, mais incontournables, que furent les villages de la région Jérusalem. Enfant de Vieille ville où il naquit, membre de plusieurs conseils d’administration et institutions culturelles de Jérusalem, Nazmi Al-Jubeh, dans sa contribution prolonge celle de Salim Tamari à ce détail près que, outre la part plus importante qu’y occupe la période coloniale britannique, elle élargit la perspective et la complète en y intégrant l’inclusion de Jérusalem, “sortie” de ses frontières pour être incluse dans l’univers et la vision particulières des puissances coloniales et de leurs modernités impériales et conquérantes. L’ouvrage se termine enfin par un retour au particulier, à l’essence intime de la Cité et ce, en abordant une fête populaire musulmane très particulière, la plus importante dans la ville, celle du Nabî Mûsâ, Le Prophète Moïse, présenté par Emma Aubin.
La Palestine et Jérusalem ont paradoxalement pâti de leur caractère unique dans la mesure où leur réalité concrète, la société, son histoire se sont retrouvées comme recouverts par les passions associées au conflit dont Jérusalem constitue l’épicentre. Les quelques 200 vues reproduites ici, sont accompagnées de cinq contributions d’auteurs reconnus tant pour leur connaissance de la Cité sainte que pour la qualité de leurs travaux. Leurs approches, à la fois spécifiques et convergentes, disent la richesse de la ville et du pays, leur foisonnement culturel perçu à travers des angles et des éclairages indispensables pour approcher sa pesanteur historique. Dans une présentation générale Elias Sanbar aborde la question spécifique de l’image photographique, du “regard” à travers lequel furent “saisies” la Terre Sainte, et particulièrement Jérusalem. Présentation certes d’une vision de l’Orient, mais aussi et surtout de la Palestine et de Jérusalem dans la mesure où le cas palestinien pose la question suivante : Comment photographie-t-on, comment a-t-on photographié la Terre Sainte ? Une première question à laquelle s’ajoute immédiatement une autre : le travail des Pères photographes de l’École biblique s’inscrivait-il dans cette approche dominante ? Si tel ne fut pas le cas, en quoi leur fonds serait-il, par delà sa richesse, l’expression d’une approche particulière ? Question abordée par Jean-Michel de Tarragon, conservateur du fonds de l’École biblique et « sauveteur », le terme n’est pas trop fort, de cette collection qu’il inventorie, ordonne et archive depuis de nombreuses années. Le Père de Tarragon relate ainsi l’histoire de la photographie à l’École, présente les missions de fouilles, les techniques et le matériel utilisés par ces « photographes » particuliers, célèbres savants pour la plupart, voués à la recherche des traces du passé lointain de la terre de Palestine. Salim Tamari, aborde la question de la modernité dans la Ville Sainte. Sa contribution, est indispensable pour saisir les transformations sociales nées dans la foulée de la modernisation ottomane puis coloniale britannique. Signe de la complexité et des pesanteurs sociales particulières, les cités palestiniennes étaient - par-delà leur hiérarchie interne - chacune une capitale aussi, épicentre d’une unité faite de villages et de localités environnantes reliées par une trame de liens de protection et d’allégeance, de relations sociales et économiques. Ce dernier point est d’autant plus enrichissant que l’École dispose d’images des ces lieux “mineurs”, mais incontournables, que furent les villages de la région Jérusalem. Enfant de Vieille ville où il naquit, membre de plusieurs conseils d’administration et institutions culturelles de Jérusalem, Nazmi Al-Jubeh, dans sa contribution prolonge celle de Salim Tamari à ce détail près que, outre la part plus importante qu’y occupe la période coloniale britannique, elle élargit la perspective et la complète en y intégrant l’inclusion de Jérusalem, “sortie” de ses frontières pour être incluse dans l’univers et la vision particulières des puissances coloniales et de leurs modernités impériales et conquérantes. L’ouvrage se termine enfin par un retour au particulier, à l’essence intime de la Cité et ce, en abordant une fête populaire musulmane très particulière, la plus importante dans la ville, celle du Nabî Mûsâ, Le Prophète Moïse, présenté par Emma Aubin.
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