- EAN13
- 9791037038555
- ISBN
- 979-10-370-3855-5
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 24/04/2024
- Collection
- LE BEL AUJOURD'
- Nombre de pages
- 340
- Dimensions
- 21 x 14 cm
- Poids
- 423 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Philosophie et langage
Dialogue de la pensée de l'existence avec la philosophie analytique, Livre I
De Alain Juranville
Hermann
Le Bel Aujourd'
Offres
Autre version disponible
Cet ouvrage propose un dialogue entre la philosophie analytique, fondée par Frege et Russell, et la pensée de l’existence, inaugurée par Kierkegaard et développée à sa suite notamment par Rosenzweig et Heidegger.
Pour la philosophie analytique, il n’est de savoir que scientifique ; tandis que dans la pensée de l’existence, la vérité essentielle, à savoir celle de l’ouverture à l’Autre, est ignorée et même rejetée au nom de la science. L’une et l’autre sont attachées au langage, la première voulant le réformer afin d’élaborer un langage logique pour la science, la seconde y voyant un lieu majeur de l’existence. Cependant, toutes deux refusent que puisse être posé comme tel un savoir philosophique avec l’essence comme principe. Elles se rejoignent également en Wittgenstein, penseur paradoxal, qui hérite des analyses de la philosophie analytique en les critiquant implicitement au nom de la vérité découverte par la pensée de l’existence.
On entend montrer ici que l’inconscient, qui s’exprime de manière privilégiée dans le langage par la métaphore, permet de passer outre à ce refus, de déterminer l’essence originelle et de présenter la philosophie comme savoir de l’existence.
Pour la philosophie analytique, il n’est de savoir que scientifique ; tandis que dans la pensée de l’existence, la vérité essentielle, à savoir celle de l’ouverture à l’Autre, est ignorée et même rejetée au nom de la science. L’une et l’autre sont attachées au langage, la première voulant le réformer afin d’élaborer un langage logique pour la science, la seconde y voyant un lieu majeur de l’existence. Cependant, toutes deux refusent que puisse être posé comme tel un savoir philosophique avec l’essence comme principe. Elles se rejoignent également en Wittgenstein, penseur paradoxal, qui hérite des analyses de la philosophie analytique en les critiquant implicitement au nom de la vérité découverte par la pensée de l’existence.
On entend montrer ici que l’inconscient, qui s’exprime de manière privilégiée dans le langage par la métaphore, permet de passer outre à ce refus, de déterminer l’essence originelle et de présenter la philosophie comme savoir de l’existence.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
L'universalité du judéo-christianisme, Par la philosophie contemporaine, jusqu'aux commandements du décalogueAlain JuranvilleParole et silence25,00
-
Inconscient, capitalisme et fin de l'histoire, L'actualité de la philosophieAlain JuranvillePresses universitaires de France28,50