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Gouverner par les données?, Pour une sociologie politique du numérique
EAN13
9791036205965
ISBN
979-10-362-0596-5
Éditeur
ENS Éditions
Date de publication
Collection
Gouvernement en question(s)
Nombre de pages
238
Dimensions
15,5 cm
Poids
475 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Gouverner par les données?

Pour une sociologie politique du numérique

ENS Éditions

Gouvernement en question(s)

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Cet ouvrage interroge le poids et l'usage des données dans les manières de
gouverner. La donnée, en ligne ou hors ligne, devient une ressource clé de la
gouvernance et représente à ce titre un enjeu politique fort. Le travail sur
les données a toujours existé, mais ce qui change c’est la massification de
ces données – retranscrite par le terme big data –, rendue possible par le
numérique. D’autant plus qu’on laisse de nombreuses traces en ligne sans
forcément s’en apercevoir. De manière passive, nos données sont enregistrées.
La donnée n’est plus uniquement utilisée pour quantifier la société et
l’observer, comme cela était le cas avec les statistiques ou les sondages,
mais aussi pour la conduire. Les algorithmes font parler les données et
permettraient alors de « prédire » des comportements pour mieux les gouverner.
Mais ce ne sont pas des dispositifs neutres et il s’agit alors de les étudier
en contexte. C’est l’apport de cet ouvrage qui explore différents domaines
d’activité pour saisir comment l’algorithme est mis en place par ses
concepteurs et utilisé par des acteurs, pris dans des écosystèmes
professionnels variés et des manières de faire habituelles qui résistent au
changement de la « gouvernementabilité » algorithmique. Cette approche permet
de « défétichiser » l’algorithme et d’éclairer autrement son fonctionnement au
regard des croyances qui l’entourent, de ses usages au concret et des luttes
de pouvoir extérieures à l’outil lui-même, mais ayant des effets sur ses
applications. La force des sciences sociales est bel et bien leur portée
critique, au sens où l’analyse empirique permet de déconstruire des savoirs
immédiats, des prénotions, des fantasmes. Et du côté des big data, les mythes
et croyances, renforcées par ceux qui les vendent, sont nombreux.
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