Biyeboya, ou la fiction du pouvoir ?

Savez-vous que le plus difficile pour un dirigeant politique, c'est de n'avoir pas de partisans du tout ? Ces petits flatteurs qui ne sont vos alliés que parce qu'ils protègent des intérêts qui vous sont étrangers. Croyez-moi, un chef politique serait beaucoup plus libre, digne de confiance, avec une marge de manoeuvre beaucoup plus grande, pour donner suite aux attentes du peuple qu'il dirige ; psychologiquement aguerri dans l'exercice de ses fonctions, donnant à son projet de société l'armature qui convient par rapport aux idées qu'il défend, s'il ne rôdait autour de lui, tels des vautours insatiables, ces éternels messieurs de 'midi', prêts à tout pour s'offrir le meilleur de sa table.