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EAN13
9791096561346
ISBN
979-10-96561-34-6
Éditeur
Monelle Hayot
Date de publication
Nombre de pages
215
Dimensions
23,5 x 15,1 x 1,5 cm
Poids
376 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La noblesse et ses domestiques au XVIIIe siècle

De

Monelle Hayot

Offres

Les premières études sur les domestiques ont été publiées à la fin du XIXe siècle, à l’apogée de l’emploi domestique. Il faut attendre un siècle et les années 1980 pour que la domesticité intéresse de nouveau les historiens. Le XIXe siècle, durant lequel la domes- ticité connut son plus fort développement, intéressa tout d’abord les historiens. Ensuite, d’autres études ont exploré le monde de la domesticité au XVIIe et surtout au XVIIIe siècle. Ces recherches privilégient une approche générale et sociale avec la place des domestiques dans la société, les préjugés à leur égard, leur rôle dans la diffu- sion des manières de vivre aristocratiques, leur fortune matérielle et l’évolution de la condition domestique.
Peut-être en raison du développement, depuis le milieu des années 2000, des « auxiliaires de vie », « aides ménagères » et autres nouvelles formes de domesti- cité, ce sujet a retrouvé la faveur des sociologues. Les approches sont plus particulières chez les historiens et les historiens de l’art, avec un intérêt porté aux lieux d’exercice ou au marché du travail.
Cet ouvrage s’attache à l’étude des relations humaines au quotidien entre l’aristocratie et sa domes- ticité dans la France du XVIIIe siècle, depuis le recru- tement jusqu’au départ du domestique ou au décès du maître. Documents d’archives, presse, littérature, mémoires et correspondances ont été consultés pour tenter d’appréhender leur nature, leur variété, leur richesse et leur complexité. Ces relations particu- lières, résultat des interactions des personnalités de chacun, se développaient dans un cadre défini par les conventions sociales qui imposaient des droits et des devoirs, tant aux maîtres qu’aux domestiques, aux- quelles se mêlaient représentations idéales, attentes et préjugés. La Révolution est ponctuellement évoquée, car les circonstances, exceptionnelles et souvent tra- giques, entraînèrent d’importantes modifications dans les relations entre maîtres et domestiques et dans l’appréhension du monde domestique par le nouveau pouvoir, lesquelles constituent un sujet d’étude en eux-mêmes.
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