- EAN13
- 9782367441016
- ISBN
- 978-2-36744-101-6
- Éditeur
- Bec en l'air
- Date de publication
- 05/01/2017
- Collection
- BEC EN AIR
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 23,6 x 25,7 x 1,6 cm
- Poids
- 795 g
- Langue
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Parti à la recherche des villages palestiniens disparus lors de la création d’Israël, le photographe Bruno Fert donne une autre vision, surprenante et sensible, du conflit.
« Les Absents » — en référence aux « présents absents », catégorie légale qui désigne les Arabes israéliens ayant fui ou été expulsés de leur maison en 1948, mais résidant toujours dans les frontières de l’État d’Israël — est un voyage dans le temps, un périple aux origines de la question des réfugiés. Bruno Fert est parti sur les traces des villages et des villes palestiniens, photographiant avec une dimension à la fois documentaire et sensible les vestiges de ces localités fantômes.
Ses images, fruit d’une enquête visuelle sans précédent, sont accompagnées par un texte du grand historien et essayiste palestinien Elias Sanbar. Ensemble, ils tentent de dénouer l’histoire complexe d’un conflit géopolitique sans fin.
Ce livre est une galerie de portraits des veilleurs obstinés d’une terre vidée de ses enfants. Mais d’où vient la pesanteur de ces lieux toujours à leur place, la densité de ces images qui ne sont que « prolongements de la nature » ? De leur indéniable beauté, du tragique toujours présent dès que l’absence frappe un lieu ? Certes. Mais la force de ces images tient d’abord au fait qu’elles relèvent d’un pari aspirant non à « faire du beau » mais à répertorier quelques signes de la beauté de ce qui fut et dont ne subsistent que ces traces têtues dans le vide des lieux abandonnés. Ces photos ne montrent pas. Elles dévoilent et dotent le regard d’une capacité à comprendre. Que de fois n’avons-nous dit à ceux qui voyageaient vers cette terre, se demandant quelle documentation emporter, quels ouvrages lire, qui rencontrer, que de fois n’avons-nous dit à ces visiteurs : « Ouvrez grands vos yeux, regardez et vous saurez, regardez et vous comprendrez ». Rares sont les lieux qui offrent de telles capacités au regard, au simple et naturel travail de l’œil. L’une des forces du projet de Bruno Fert réside dans ce parti pris : se contenter de voir pour que d’autres voient. Elias Sanbar
« Les Absents » — en référence aux « présents absents », catégorie légale qui désigne les Arabes israéliens ayant fui ou été expulsés de leur maison en 1948, mais résidant toujours dans les frontières de l’État d’Israël — est un voyage dans le temps, un périple aux origines de la question des réfugiés. Bruno Fert est parti sur les traces des villages et des villes palestiniens, photographiant avec une dimension à la fois documentaire et sensible les vestiges de ces localités fantômes.
Ses images, fruit d’une enquête visuelle sans précédent, sont accompagnées par un texte du grand historien et essayiste palestinien Elias Sanbar. Ensemble, ils tentent de dénouer l’histoire complexe d’un conflit géopolitique sans fin.
Ce livre est une galerie de portraits des veilleurs obstinés d’une terre vidée de ses enfants. Mais d’où vient la pesanteur de ces lieux toujours à leur place, la densité de ces images qui ne sont que « prolongements de la nature » ? De leur indéniable beauté, du tragique toujours présent dès que l’absence frappe un lieu ? Certes. Mais la force de ces images tient d’abord au fait qu’elles relèvent d’un pari aspirant non à « faire du beau » mais à répertorier quelques signes de la beauté de ce qui fut et dont ne subsistent que ces traces têtues dans le vide des lieux abandonnés. Ces photos ne montrent pas. Elles dévoilent et dotent le regard d’une capacité à comprendre. Que de fois n’avons-nous dit à ceux qui voyageaient vers cette terre, se demandant quelle documentation emporter, quels ouvrages lire, qui rencontrer, que de fois n’avons-nous dit à ces visiteurs : « Ouvrez grands vos yeux, regardez et vous saurez, regardez et vous comprendrez ». Rares sont les lieux qui offrent de telles capacités au regard, au simple et naturel travail de l’œil. L’une des forces du projet de Bruno Fert réside dans ce parti pris : se contenter de voir pour que d’autres voient. Elias Sanbar
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