- EAN13
- 9791021055100
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 04/05/2023
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les 100 premiers jours d'Hitler
Quand les Allemands ont adhéré au IIIe Reich
Peter Fritzsche
Tallandier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Tallandier 11,50
EN À PEINE 100 JOURS, HITLER TRANSFORME UNE DÉMOCRATIE EN TYRANNIE ; LES NAZIS
INSTALLENT UN REICH PRÊT À FAIRE SOMBRER L’EUROPE DANS LA GUERRE. La
nomination de Hitler au poste de chancelier, le 30 janvier 1933, n’avait rien
d’inévitable et ne permettait pas de prédire l’avenir del’Allemagne. Pourtant,
entre ce qui se joue à la chancellerie du Reich, en janvier 1933, et la
construction du premier camp de concentration à Dachau, en mars de la même
année, la route est aussi directe que brève. En 100 jours, les nazis ont
confié les pleins pouvoirs à leur Führer, installé un commissaire du Reich
dans chaque Land, démantelé les syndicats, repris en main de nombreuses
institutions de la vie civile et promulgué des lois faisant des Juifs
allemands des citoyens de deuxième classe. Ils ont également détruit toute
forme d’opposition politique. Au 101e jour, des corporations d’étudiants
brûlent des ouvrages considérés antipatriotiques. Peter Fritzsche, historien
américain spécialiste de l’Allemagne, montre que la plupart des réfractaires
se sont ralliés à Hitler quand il est devenu chancelier. En quelques semaines,
« tout se réduit à une unique alternative : nazis contre non-nazis. Et les
nazis semblent avoir solidement établi les fondations d’une nouvelle et
fervente communauté nationale, le Troisième Reich ». La rapidité et la
radicalité des changements émergent de manière frappante, posant en filigrane
la question des menaces qui pèsent sur les pays démocratiques.
INSTALLENT UN REICH PRÊT À FAIRE SOMBRER L’EUROPE DANS LA GUERRE. La
nomination de Hitler au poste de chancelier, le 30 janvier 1933, n’avait rien
d’inévitable et ne permettait pas de prédire l’avenir del’Allemagne. Pourtant,
entre ce qui se joue à la chancellerie du Reich, en janvier 1933, et la
construction du premier camp de concentration à Dachau, en mars de la même
année, la route est aussi directe que brève. En 100 jours, les nazis ont
confié les pleins pouvoirs à leur Führer, installé un commissaire du Reich
dans chaque Land, démantelé les syndicats, repris en main de nombreuses
institutions de la vie civile et promulgué des lois faisant des Juifs
allemands des citoyens de deuxième classe. Ils ont également détruit toute
forme d’opposition politique. Au 101e jour, des corporations d’étudiants
brûlent des ouvrages considérés antipatriotiques. Peter Fritzsche, historien
américain spécialiste de l’Allemagne, montre que la plupart des réfractaires
se sont ralliés à Hitler quand il est devenu chancelier. En quelques semaines,
« tout se réduit à une unique alternative : nazis contre non-nazis. Et les
nazis semblent avoir solidement établi les fondations d’une nouvelle et
fervente communauté nationale, le Troisième Reich ». La rapidité et la
radicalité des changements émergent de manière frappante, posant en filigrane
la question des menaces qui pèsent sur les pays démocratiques.
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