Fondée en 1927, la librairie Richer met à la disposition de ses clients 95 ans de savoir-faire. Une surface de vente de 1200m2 qui propose un fonds riche en qualité et varié en nombre de références représentant toutes les spécialités de librairie.

Sans voix, Carnets de recherche sur la radicalisation et l’islamophobie
EAN13
9782890918153
Éditeur
Éditions du remue-ménage
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Sans voix

Carnets de recherche sur la radicalisation et l’islamophobie

Éditions du remue-ménage

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782890918146
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    11.99

  • Aide EAN13 : 9782890918153
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    11.99

Autre version disponible

Le spectre du terrorisme hante la planète depuis des décennies. Pendant qu’en
Occident on faisait rimer islam avec islamisme, qu’on amalgamait monde arabe
et terreur, les grands moyens étaient déployés pour venir à bout de la
radicalisation de certains groupes. Mais lorsqu’un attentat est commis contre
la communauté musulmane elle-même, comme à Québec en 2017 ou à Christchurch en
2019, la donne change. En stigmatisant une population déjà vulnérable,
aurions-nous donné naissance à une nouvelle forme de violence politique,
l’islamophobie ? Du témoignage à la prise de parole médiatique, d’observations
de terrain à la réflexion politique, les carnets de Bochra Manaï
approfondissent un débat qui mène trop souvent à l’impasse. La féministe et
géographe d’origine maghrébine est allée à la rencontre de jeunes dits
radicalisés ainsi que de leur famille afin de mieux comprendre leur histoire.
Sans voix porte un regard situé et inclusif sur un phénomène complexe, et
vient jeter les bases d’une réelle conversation transformatrice. « Ce livre
est l’aboutissement d’années de réflexions et d’observations qui ont mené
Bochra Manaï à prendre la plume pour s’écrire et ethnographier l’arrière-scène
et les coulisses que peu de gens ont le courage d’analyser, de déconstruire et
de mettre en évidence. » — Maha Zibara, extrait de la préface
S'identifier pour envoyer des commentaires.