- EAN13
- 9782753589759
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 12/07/2022
- Collection
- Des Amériques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Au-delà de la couleur
Miliciens noirs et mulâtres de la Caraïbe (XVIIe-XVIIIe siècles)
Baptiste Bonnefoy
Presses universitaires de Rennes
Des Amériques
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Aide EAN13 : 9782753589759
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Espace de belligérance, la Caraïbe rassemble des territoires impériaux
discontinus et précaires. Dans les villes coloniales, la milice constituait
souvent la principale force armée pour la défense du territoire et pour la
police urbaine, en particulier la police des esclaves. Ce livre porte sur les
miliciens noirs et mulâtres de ces villes caribéennes, gardiens d’un ordre
colonial qui mobilise volontiers le lexique de la couleur pour dire les
hiérarchies sociales. Ils servaient fréquemment dans des compagnies séparées
et commandées par des officiers de couleur. La séparation était un moyen de
récompenser les élites de couleur locales tout en fixant des limites
théoriques à leur ascension. En s’intéressant à ces miliciens et aux officiers
de couleur, l’ouvrage interroge le rôle et les significations de la couleur
des hommes en milieu colonial, ainsi que l’émergence, la perpétuation et les
limites des élites de couleur aux Amériques. Grâce à une approche multisituée,
et sans minimiser l’extrême violence des sociétés coloniales, il s’affranchit
des discours des acteurs, dans lesquels la couleur est omniprésente, pour
disséquer les pratiques et les critères de classement, et ainsi rendre compte
de la fabrique locale de la domination sociale.
discontinus et précaires. Dans les villes coloniales, la milice constituait
souvent la principale force armée pour la défense du territoire et pour la
police urbaine, en particulier la police des esclaves. Ce livre porte sur les
miliciens noirs et mulâtres de ces villes caribéennes, gardiens d’un ordre
colonial qui mobilise volontiers le lexique de la couleur pour dire les
hiérarchies sociales. Ils servaient fréquemment dans des compagnies séparées
et commandées par des officiers de couleur. La séparation était un moyen de
récompenser les élites de couleur locales tout en fixant des limites
théoriques à leur ascension. En s’intéressant à ces miliciens et aux officiers
de couleur, l’ouvrage interroge le rôle et les significations de la couleur
des hommes en milieu colonial, ainsi que l’émergence, la perpétuation et les
limites des élites de couleur aux Amériques. Grâce à une approche multisituée,
et sans minimiser l’extrême violence des sociétés coloniales, il s’affranchit
des discours des acteurs, dans lesquels la couleur est omniprésente, pour
disséquer les pratiques et les critères de classement, et ainsi rendre compte
de la fabrique locale de la domination sociale.
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