- EAN13
- 9782073079961
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 11/04/2024
- Collection
- Tracts
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Tracts (N°56) - «La dernière guerre ?». Palestine, 7 octobre 2023 - 2 avril 2024
Elias Sanbar
Gallimard
Tracts
Livre numérique
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-
Papier - Gallimard 3,90
« Pour divorcer, il eût fallu avoir été déjà mariés, quand ce conflit était né
dans l’impossibilité même d’une union. » Elias Sanbar Il suffit de remonter à
ce qui oppose les sociétés palestiniennes et israéliennes depuis 1948 pour
comprendre ce qu’il y a d’existentiel, de part et d’autre, dans le conflit
qui, depuis les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023, a placé
Gaza sous les bombes et causé des pertes effroyables dans sa société civile.
La naissance d’Israël, et les deux guerres qui l’ont précédée et suivie, s’est
jouée sur un socle d’injustice : la négation du droit des Palestiniens à
résider sur leur terre. Ce point presque aveugle de la tragédie en cours est
bien la source de toutes les désolations ; il réduit à néant tout ce qui,
depuis des décennies, a pu faire espérer un horizon de partage, de
reconnaissance et de cohabitation pacifiée. Jusqu’à conduire, presque
fatalement, à cette « dernière guerre », selon les termes d’Israël… L’épilogue
d’épisodes dilatoires qui, à défaut d’annoncer des jours radieux délivrés de
la menace souterraine du terrorisme, conduirait à l’éviction des Palestiniens
hors des terres « israéliennes » et à la négation définitive de leur droit au
retour. Une sortie de scène irréversible, au mépris du droit international,
dont nul ne saurait douter qu’elle ne conduise à de pires malheurs.
dans l’impossibilité même d’une union. » Elias Sanbar Il suffit de remonter à
ce qui oppose les sociétés palestiniennes et israéliennes depuis 1948 pour
comprendre ce qu’il y a d’existentiel, de part et d’autre, dans le conflit
qui, depuis les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023, a placé
Gaza sous les bombes et causé des pertes effroyables dans sa société civile.
La naissance d’Israël, et les deux guerres qui l’ont précédée et suivie, s’est
jouée sur un socle d’injustice : la négation du droit des Palestiniens à
résider sur leur terre. Ce point presque aveugle de la tragédie en cours est
bien la source de toutes les désolations ; il réduit à néant tout ce qui,
depuis des décennies, a pu faire espérer un horizon de partage, de
reconnaissance et de cohabitation pacifiée. Jusqu’à conduire, presque
fatalement, à cette « dernière guerre », selon les termes d’Israël… L’épilogue
d’épisodes dilatoires qui, à défaut d’annoncer des jours radieux délivrés de
la menace souterraine du terrorisme, conduirait à l’éviction des Palestiniens
hors des terres « israéliennes » et à la négation définitive de leur droit au
retour. Une sortie de scène irréversible, au mépris du droit international,
dont nul ne saurait douter qu’elle ne conduise à de pires malheurs.
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