- EAN13
- 9782072828539
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 21/03/2019
- Collection
- La Noire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Gallimard 18,00
Un matin, la mère de Paul meurt. Il décide de la garder dans sa chambre
quelque temps pour ne pas rester seul. Mais le soir même il récupère, dans une
benne à ordures, une jeune femme amnésique. Elle dit s’appeler Wanda, mais
ressemble comme deux gouttes d’eau à la Hélène du feuilleton télévisé que tout
le monde regarde à la cité. Finalement ce sera Nadine, parce qu’"ici, aux
Blattes, Nadine Mouque ça va pour tout le monde et toutes les religions, c’est
un mot de passe pour vous gâcher le jour, vous dire la haine et l’irrespect de
la personne humaine, tout le monde s’appelle Nadine Mouque." D’autres, les
racailles de la cité, Nando, un bodybuilder escaladeur de façades, Jean-
Claude, l’éducateur érotomane du coin et même Zarko, un ministre très lié à
Nadine, aimeraient bien lui ravir sa fiancée. "Parce que je serais con et
moche, glauque et gluant. Pervers sentimental. Tout le monde peut s'introduire
dans mon petit intérieur pour me chiper ma fiancée, mon otage, ma secrète...
Mais on n'arrache pas son os à un chien. Surtout pas à un bâtard de banlieue."
Nadine Mouque illustre à la perfection la singularité du roman noir :
politique, poétique, et puissamment incarné par des individus en marge.
quelque temps pour ne pas rester seul. Mais le soir même il récupère, dans une
benne à ordures, une jeune femme amnésique. Elle dit s’appeler Wanda, mais
ressemble comme deux gouttes d’eau à la Hélène du feuilleton télévisé que tout
le monde regarde à la cité. Finalement ce sera Nadine, parce qu’"ici, aux
Blattes, Nadine Mouque ça va pour tout le monde et toutes les religions, c’est
un mot de passe pour vous gâcher le jour, vous dire la haine et l’irrespect de
la personne humaine, tout le monde s’appelle Nadine Mouque." D’autres, les
racailles de la cité, Nando, un bodybuilder escaladeur de façades, Jean-
Claude, l’éducateur érotomane du coin et même Zarko, un ministre très lié à
Nadine, aimeraient bien lui ravir sa fiancée. "Parce que je serais con et
moche, glauque et gluant. Pervers sentimental. Tout le monde peut s'introduire
dans mon petit intérieur pour me chiper ma fiancée, mon otage, ma secrète...
Mais on n'arrache pas son os à un chien. Surtout pas à un bâtard de banlieue."
Nadine Mouque illustre à la perfection la singularité du roman noir :
politique, poétique, et puissamment incarné par des individus en marge.
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