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Seule Venise, roman

Claudie Gallay

J'ai Lu

  • Conseillé par
    10 novembre 2014

    amour, Venise

    Je dois l'avouer, j'ai eu un peu de mal, au départ, avec la plume de l'écrivain. Style haché, amours malheureuses.

    Et puis finalement, la petite musique de l'auteure opère et je me suis sentie transporté à Venise, en hiver. J'ai aimé les discussions à bâtons rompues avec le Prince ; les rencontres éphémères avec la danseuse ; le vous destiné au libraire.

    J'ai aimé me promener dans les rues brumeuses sans but précis ; regarder les chefs d'oeuvre, un peu ; découvrir les âmes qui peuplent la pension, beaucoup.

    Et puis j'attendais les photographies. Et bien sûr, elles sont là.

    Et si même les histoires d'amour finissent mal, en général, certaines transcendent le temps.

    L'image que je retiendrai :

    Celle des patins sur les roues de la chaise roulante du Prince.

    Une citation :

    "Personne n'a jamais étudié la douleur des humains quand ils sont ferrés du ventre. Cette impression de brûler, de se vider tout en restant vivant." (p.83)

    http://motamots.canalblog.com/archives/2014/11/04/30707322.html


  • Conseillé par
    29 septembre 2013

    Le thème de ce roman, la déception amoureuse, me faisait peur. C'est uniquement à cause de Venise que j'ai choisi de le lire. Et aussi un peu parce que lors de la remise du "Prix des lectrices de Elle 2009" qui fut attribué aux "Déferlantes", roman que je n'avais que moyennement aimé, j'avais aimé l'auteur, si discrète. Alors que j'ai du mal à m'apitoyer sur les femmes quittées qui n'arrivent pas à remonter la pente en littérature (appelez-moi sans cœur), j'ai aimé cette histoire, surtout l'amitié qui se tisse entre la narratrice et le prince russe. Je suis restée plus dubitative concernant la relation qui unit cette femme à l'italien libraire. Mais peu importe, l'atmosphère de ce roman, la description de Venise l'hiver ont suffi à donner du charme à cette lecture.


  • Conseillé par
    7 mai 2013

    Le coup de cœur de Pascale Frey

    On s'est noyé  avec elle dans " Les Déferlantes ", qui a commencé sa carrière doucement, puis est monté en puissance avant de remporter le prix des lectrices de ELLE et de squatter la tête des meilleures ventes pendant de longs mois. On oublie parfois que Claudie Gallay écrivait déjà depuis un petit moment, ce qui lui a permis de garder la tête froide et de ne pas perdre son regard bleu candide face à cette autre déferlante qu'est un énorme succès. Elle avait donc publié cinq romans, dont " Seule Venise " qui reste mon préféré. Je dois reconnaître que dès qu'un roman ou un film se passe au bord de la lagune, j'ai tendance à me laisser embarquer en gondole, sans trop chipoter sur la qualité. Ce n'est pas la cas ici, ce livre est excellent. Claudie Gallay réussit un récit intimiste qui fait certes la part belle au décor, mais aussi à la littérature, à la peinture et aux voyages intérieurs. L'héroïne, ravagée par une rupture amoureuse, décide d'aller noyer son chagrin à Venise, en plein hiver. Elle loge dans une pension un peu décatie, fait la connaissance d'un aristocrate russe, se rapproche d'un libraire amoureux des ouvrages anciens et qui lui fait découvrir un peintre, Zoran Music, hanté par l'holocauste. Claudie Gallay excelle dans les atmosphères, et celle qui se dégage de ces pages a un charme tout particulier. " Seule Venise " existait déjà en poche, mais il vient de ressortir dans la collection " J'ai Lu ". L'occasion idéale pour le découvrir si vous ne l'avez pas encore fait, et pour patienter jusqu'à fin août. Que se passe-t-il fin août? Et bien c'est la rentrée littéraire bien sûr, et Claudie Gallay en sera.

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