- EAN13
- 9791032906248
- Éditeur
- Éditions de l'Observatoire
- Date de publication
- 10/04/2019
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Adieu la France ! Pourquoi De Gaulle est parti
Pourquoi De Gaulle est parti
Christine Clerc
Éditions de l'Observatoire
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9791032906231
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À 0 h 10, dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 avril 1969, un communiqué du
général de Gaulle sème la stupeur dans le monde entier : « Je cesse d’exercer
mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet
aujourd’hui à midi. » Après onze années de pouvoir et sans attendre les
résultats définitifs de son référendum sur la régionalisation (le « non » va
l’emporter à 52 %), l’homme du 18 Juin se retire à Colombey-les-Deux-Églises.
Dix mois auparavant, pourtant, il surmontait la crise de mai 1968 par un coup
de théâtre. Les Français lui donnaient une majorité « introuvable ». Alors
pourquoi solliciter à nouveau leurs suffrages – et cela, sur une réforme mal
comprise ? Impossible rêve d’un Don Quichotte politique qui croit pouvoir, en
instaurant la « Participation », retarder l’avènement d’un « nouveau monde
moderne », celui de l’entreprise, de la compétition capitaliste et du Club Med
? Désir de revanche sur son ancien Premier ministre, Georges Pompidou, devenu
l’« homme fort » de la droite ? Ou suicide politique ? Du printemps 1968 au
printemps 1969, c’est une véritable tragédie que nous fait vivre de
l’intérieur Christine Clerc, entre un de Gaulle tour à tour autoritaire et
désemparé, et son cher pays, la France. La tragédie d’un grand amour brisé.
général de Gaulle sème la stupeur dans le monde entier : « Je cesse d’exercer
mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet
aujourd’hui à midi. » Après onze années de pouvoir et sans attendre les
résultats définitifs de son référendum sur la régionalisation (le « non » va
l’emporter à 52 %), l’homme du 18 Juin se retire à Colombey-les-Deux-Églises.
Dix mois auparavant, pourtant, il surmontait la crise de mai 1968 par un coup
de théâtre. Les Français lui donnaient une majorité « introuvable ». Alors
pourquoi solliciter à nouveau leurs suffrages – et cela, sur une réforme mal
comprise ? Impossible rêve d’un Don Quichotte politique qui croit pouvoir, en
instaurant la « Participation », retarder l’avènement d’un « nouveau monde
moderne », celui de l’entreprise, de la compétition capitaliste et du Club Med
? Désir de revanche sur son ancien Premier ministre, Georges Pompidou, devenu
l’« homme fort » de la droite ? Ou suicide politique ? Du printemps 1968 au
printemps 1969, c’est une véritable tragédie que nous fait vivre de
l’intérieur Christine Clerc, entre un de Gaulle tour à tour autoritaire et
désemparé, et son cher pays, la France. La tragédie d’un grand amour brisé.
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