- EAN13
- 9782897594213
- Éditeur
- Atelier 10
- Date de publication
- 10/09/2018
- Collection
- Nouveau Projet
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Mais bien sûr! Le Harvey’s, sur Firestone Boulevard entre Paramount Boulevard
et Garfield Avenue, à Downey, une banlieue au sud-est de Los Angeles, est le
grand salon mondial réservé au nouveau Grand Style qui est en train de
provoquer la plus radicale révolution dans la mode masculine depuis la
disparition des pourpoints, des culottes et des bas de soie au début du 19e
siècle. Harvey’s, c’est le Dior, le Balenciaga, le Chanel de cette nouvelle
vague, de ce concept inédit: des habits masculins conçus non pour des moments
précis de la vie sociale mais pour des rôles, selon qu’on souhaite
personnifier le Bon Vivant, le Swinger, l’Artiste, le Hippie, le Hell’s Angel.
Chaque vendredi soir, à partir de neuf heures et demie, des jeunes sortis des
basfonds adolescents de tout Los Angeles: Bell, Maywood, Hollywood, Gardena,
San Pedro, la partie blanche de Watts, San Gabriel et même Santa Ana, Santa
Monica ou Covina, affluent vers le Harvey’s dans leurs voitures modifiées. À
première vue, ils viennent ici pour manger une bouchée, hamburgers, burgers
Dubble-Bubba, frites, beignets de crevette, chili Mexicali, profiter de tout
ce que les ressources infinies du lard bouillant et du piment rouge ont
apporté à l’Amérique. La véritable raison, néanmoins, c’est qu’ils sont là
pour se montrer, parader ou, dans le jargon local, cruiser. Et donc ils se
baladent à travers l’immense parking du drive-in, filles et garçons, pour
présenter à la ronde les dernières tendances en matière d’automobile, de
coiffure (masculine et féminine), de vêtements, selon la mode ado... ou ado
deuxième génération de Los Angeles. Modernité nulle! Paris adolescent!
Harvey’s, le drive-in!
et Garfield Avenue, à Downey, une banlieue au sud-est de Los Angeles, est le
grand salon mondial réservé au nouveau Grand Style qui est en train de
provoquer la plus radicale révolution dans la mode masculine depuis la
disparition des pourpoints, des culottes et des bas de soie au début du 19e
siècle. Harvey’s, c’est le Dior, le Balenciaga, le Chanel de cette nouvelle
vague, de ce concept inédit: des habits masculins conçus non pour des moments
précis de la vie sociale mais pour des rôles, selon qu’on souhaite
personnifier le Bon Vivant, le Swinger, l’Artiste, le Hippie, le Hell’s Angel.
Chaque vendredi soir, à partir de neuf heures et demie, des jeunes sortis des
basfonds adolescents de tout Los Angeles: Bell, Maywood, Hollywood, Gardena,
San Pedro, la partie blanche de Watts, San Gabriel et même Santa Ana, Santa
Monica ou Covina, affluent vers le Harvey’s dans leurs voitures modifiées. À
première vue, ils viennent ici pour manger une bouchée, hamburgers, burgers
Dubble-Bubba, frites, beignets de crevette, chili Mexicali, profiter de tout
ce que les ressources infinies du lard bouillant et du piment rouge ont
apporté à l’Amérique. La véritable raison, néanmoins, c’est qu’ils sont là
pour se montrer, parader ou, dans le jargon local, cruiser. Et donc ils se
baladent à travers l’immense parking du drive-in, filles et garçons, pour
présenter à la ronde les dernières tendances en matière d’automobile, de
coiffure (masculine et féminine), de vêtements, selon la mode ado... ou ado
deuxième génération de Los Angeles. Modernité nulle! Paris adolescent!
Harvey’s, le drive-in!
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