- EAN13
- 9782600318006
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2015
- Collection
- Histoire des Idées et Critique Littéraire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'imaginaire de la parole dans l'œuvre romanesque de Barbey d'Aurevilly
Laurence Claude-Phalippou
Droz
Histoire des Idées et Critique Littéraire
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-
Aide EAN13 : 9782600318006
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Qu’elle soit décrite, commentée ou interrogée, la parole relève dans les
romans et les nouvelles de Jules Barbey d’Aurevilly d'un traitement si
privilégié qu’il faut reconnaître en elle l’une des obsessions de cette œuvre
: dans les récits, (se) parler – ou non – fait toujours l'objet d'un
investissement décisif. Ce qui se dit, la manière dont cela est énoncé, les
raisons pour lesquelles on s’exprime et les conséquences pour celui qui
entend, tout ce qui ressortit à la parole revêt dans les fictions
aurevilliennes une importance trop grande pour ne pas déterminer aussi bien
leur écriture que leur réception. Au coeur même des enjeux narratifs,
esthétiques et inconscients des textes, elle exerce sur toute chose une
fascinante tutelle. Car, dans cet univers romanesque-là, il n’est pas de
liberté : on peut dénier sa force, masquer son influence, se révolter contre
son pouvoir, la parole reste ce à quoi tout est assujetti. Dès lors,
l’ambition du travail de Laurence Claude-Phalippou consiste à donner une
nouvelle actualité à l’intuition de Julien Gracq : « Il ne s’agit pas de
défendre Barbey – il n’en a pas besoin – il s’agit de le lire, je dirai qu’il
s’agit surtout, au sens très concret du terme, de savoir l’écouter ».
romans et les nouvelles de Jules Barbey d’Aurevilly d'un traitement si
privilégié qu’il faut reconnaître en elle l’une des obsessions de cette œuvre
: dans les récits, (se) parler – ou non – fait toujours l'objet d'un
investissement décisif. Ce qui se dit, la manière dont cela est énoncé, les
raisons pour lesquelles on s’exprime et les conséquences pour celui qui
entend, tout ce qui ressortit à la parole revêt dans les fictions
aurevilliennes une importance trop grande pour ne pas déterminer aussi bien
leur écriture que leur réception. Au coeur même des enjeux narratifs,
esthétiques et inconscients des textes, elle exerce sur toute chose une
fascinante tutelle. Car, dans cet univers romanesque-là, il n’est pas de
liberté : on peut dénier sa force, masquer son influence, se révolter contre
son pouvoir, la parole reste ce à quoi tout est assujetti. Dès lors,
l’ambition du travail de Laurence Claude-Phalippou consiste à donner une
nouvelle actualité à l’intuition de Julien Gracq : « Il ne s’agit pas de
défendre Barbey – il n’en a pas besoin – il s’agit de le lire, je dirai qu’il
s’agit surtout, au sens très concret du terme, de savoir l’écouter ».
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