- EAN13
- 9782414191024
- Éditeur
- Edilivre – Aparis
- Date de publication
- 10/07/2018
- Collection
- Collection Classique / Edilivre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782414191024
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Dans ce livre, l‘auteur, qui est une personnalité historique de l’écologie
politique en France, fait un bilan de son activité militante. Il ressort de ce
bilan que l’écologie politique n’a jamais existé en France. Aujourd’hui ce ne
sont pas les politiques mais les scientifiques qui poussent un cri d’alarme.
1500 d’entre eux l’affirment : « Il sera bientôt trop tard ». Nous allons à
grands pas vers une sixième extinction d’origine anthropique celle-là.
L’auteur aborde le rôle des religions monothéistes dans cet effondrement.
D’une manière plus générale, cette marche à la catastrophe nous oblige à une
réflexion ontologique non pas sur l’être mais sur l’espèce. Quel statut pour
l’homo sapiens au sein de la création ? Peut-il échapper aux lois générales
qui régissent le monde vivant ? Il revient sur les présocratiques qui se sont
interrogés les premiers sur l’être et le monde. Il fait une critique succincte
des philosophes européens qui prétendent que l’homme peut échapper à sa
condition. Quoiqu’il en soit la perspective d’une sixième extinction change
d’une manière radicale notre manière de penser le monde. Il s’agit évidemment
d’un regard subjectif d’un politique, mais l’auteur essaie de se plier à une
analyse rationnelle du réel, analyse qui conduit à une vision tragique de la
condition humaine, qui en dernière analyse pourrait se résumer à : « manger et
être mangé ». Si l’on admet qu’il est fondé d’étudier l’homo sapiens selon les
mêmes critères scientifiques écologiques que les autres espèces, alors on est
amené à penser que si l’homme veut survivre il doit abandonner d’immenses
territoires aux autres espèces. Le drame est que toutes les solutions
envisageables vont à l’encontre de la programmation génétique de l’espèce, qui
comme toutes les espèces tend à se reproduire pour occuper le maximum de
territoire possible, en l’occurrence la totalité de la planète. Depuis
Aristote on sait que l’homme est un animal politique, l’issue de cette crise
dépend donc des politiques. Seront-ils capables d’entendre le cri d’alarme des
scientifiques et d’appliquer de vraies solutions ?
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
politique en France, fait un bilan de son activité militante. Il ressort de ce
bilan que l’écologie politique n’a jamais existé en France. Aujourd’hui ce ne
sont pas les politiques mais les scientifiques qui poussent un cri d’alarme.
1500 d’entre eux l’affirment : « Il sera bientôt trop tard ». Nous allons à
grands pas vers une sixième extinction d’origine anthropique celle-là.
L’auteur aborde le rôle des religions monothéistes dans cet effondrement.
D’une manière plus générale, cette marche à la catastrophe nous oblige à une
réflexion ontologique non pas sur l’être mais sur l’espèce. Quel statut pour
l’homo sapiens au sein de la création ? Peut-il échapper aux lois générales
qui régissent le monde vivant ? Il revient sur les présocratiques qui se sont
interrogés les premiers sur l’être et le monde. Il fait une critique succincte
des philosophes européens qui prétendent que l’homme peut échapper à sa
condition. Quoiqu’il en soit la perspective d’une sixième extinction change
d’une manière radicale notre manière de penser le monde. Il s’agit évidemment
d’un regard subjectif d’un politique, mais l’auteur essaie de se plier à une
analyse rationnelle du réel, analyse qui conduit à une vision tragique de la
condition humaine, qui en dernière analyse pourrait se résumer à : « manger et
être mangé ». Si l’on admet qu’il est fondé d’étudier l’homo sapiens selon les
mêmes critères scientifiques écologiques que les autres espèces, alors on est
amené à penser que si l’homme veut survivre il doit abandonner d’immenses
territoires aux autres espèces. Le drame est que toutes les solutions
envisageables vont à l’encontre de la programmation génétique de l’espèce, qui
comme toutes les espèces tend à se reproduire pour occuper le maximum de
territoire possible, en l’occurrence la totalité de la planète. Depuis
Aristote on sait que l’homme est un animal politique, l’issue de cette crise
dépend donc des politiques. Seront-ils capables d’entendre le cri d’alarme des
scientifiques et d’appliquer de vraies solutions ?
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
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