- EAN13
- 9782402632737
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Paradigme)
- Date de publication
- 1993
- Collection
- Varia
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La sphère, instrument au service de la découverte du monde
D'Autolycos de Pitanè à Jean de Sacrobosco
Germaine Aujac
FeniXX réédition numérique (Paradigme)
Varia
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782402632737
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
10.99
Si les Grecs ont tellement développé la géométrie, et tout particulièrement la
géométrie sphérique, c'est que la sphère, objet mathématique ou modèle réduit,
leur permettait d'étudier et de reproduire le fonctionnement du monde, terre
et ciel. La sphère céleste, que l'on pouvait voir presque en entier, le globe
terrestre, dont on ne pouvait parcourir qu'une infime partie, paraissaient
intimement liés, dès lors que l'on misait (cas le plus fréquent) sur
l'hypothèse géocentrique. De la connaissance du ciel, on pouvait alors déduire
les propriétés des diverses parties du globe terrestre, réplique de la sphère
céleste. Et l'on ne sera pas peu surpris d'apprendre que, dès le IIe siècle
avant J.-C., grâce aux enseignements de la sphérique et de la sphéropée, la
navigation de Christophe Colomb vers l'occident était en quelque sorte «
programmée », avec évaluation de la distance à parcourir, et probabilité de
rencontrer en chemin, à cette latitude, un autre continent encore inconnu.
géométrie sphérique, c'est que la sphère, objet mathématique ou modèle réduit,
leur permettait d'étudier et de reproduire le fonctionnement du monde, terre
et ciel. La sphère céleste, que l'on pouvait voir presque en entier, le globe
terrestre, dont on ne pouvait parcourir qu'une infime partie, paraissaient
intimement liés, dès lors que l'on misait (cas le plus fréquent) sur
l'hypothèse géocentrique. De la connaissance du ciel, on pouvait alors déduire
les propriétés des diverses parties du globe terrestre, réplique de la sphère
céleste. Et l'on ne sera pas peu surpris d'apprendre que, dès le IIe siècle
avant J.-C., grâce aux enseignements de la sphérique et de la sphéropée, la
navigation de Christophe Colomb vers l'occident était en quelque sorte «
programmée », avec évaluation de la distance à parcourir, et probabilité de
rencontrer en chemin, à cette latitude, un autre continent encore inconnu.
S'identifier pour envoyer des commentaires.