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Les derniers jours de Pompéi, Promenades dans une ville étrange
EAN13
9782381118307
Éditeur
Editions Homme et Litterature
Date de publication
Langue
français
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Les derniers jours de Pompéi

Promenades dans une ville étrange

Editions Homme et Litterature

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782381118307
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Ce livre rassemble des récits historiques sur Pompéi, cette ville étrange qui
renaît au jour après avoir été ensevelie dix-huit siècles sous la terre et les
cendres dont la couvrit le Vésuve dans sa terrible éruption de l’année 79.

Après la découverte par hasard des restes d’Herculanum cachés sous la lave,
Charles III, qui était alors roi de Naples, avant d’aller occuper le trône
d’Espagne, fit commencer les fouilles en 1748. Mais, bien qu’elles eussent été
couronnées d’un plein succès, ces fouilles furent bientôt abandonnées. Elles
étaient trop difficiles et trop coûteuses, car Herculanum gît sous un bloc
durci de lave de soixante pieds d’épaisseur. L’ancienne Pompéi, au contraire,
n’est recouverte que par une couche de cendres et de terre qui n’a pas plus de
quinze à vingt pieds, et qui n’offre à la pioche aucune résistance. Ce fut
donc sur Pompéi que se tournèrent tous les efforts...

On arrive à Pompéi par une plaine fertile, bien cultivée, qui n’indique aucun
désastre, aucune catastrophe ; car, sur toute la couche qui recouvre et
enferme les débris de cette ville, s’étendent de beaux champs de blé et de
maïs traversés par des allées d’oliviers où pendent, d’un arbre à l’autre, des
festons de pampres et de raisins. Le premier édifice, si l’on peut employer ce
mot, que rencontre le voyageur en arrivant à Pompéi, c’est l’amphithéâtre, ou
local destiné aux spectacles en plein air, les combats de gladiateurs, les
chasses, les naumachies, etc. Cet amphithéâtre n’est ni vaste ni riche.
Pouvant tout au plus contenir douze à quinze mille personnes, il est
simplement creusé dans la terre, et ses gradins de pierre sont appuyés sur un
talus de gazon. Quand on a vu le Colysée de Rome, ce gigantesque monument où
cent mille spectateurs, introduits par d’innombrables vomitoires, pouvaient
s’asseoir autour de l’arène sur des gradins adossés à quatre étages de
portiques, on comprend, à l’aspect de son humble amphithéâtre, que Pompéi
n’était qu’une petite ville, une vraie bourgade, où nous logerions à peine une
sous-préfecture...
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