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L'affaire Pranzini
EAN13
9782374639598
Éditeur
La Gibecière à Mots
Date de publication
Langue
français
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L'affaire Pranzini

La Gibecière à Mots

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782374639598
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    1.99
Pierre Bouchardon (1870-1950)

"Le jeudi 17 mars 1887, jour de la mi-carême, la femme Toulouse, née Julie
Garrier, cuisinière depuis douze ans chez Mme Régine de Montille, descendit, à
sept heures du matin, de la chambre qu’elle occupait avec son mari, au
cinquième étage, 17 rue Montaigne. Elle s’arrêta au troisième, comme elle en
avait l’habitude, afin de prendre son service à l’appartement de sa maîtresse.

Régine de Montille était un nom de guerre. La personne qui s’était anoblie de
la sorte se nommait tout simplement Claudine-Marie Regnault. Entrée, depuis
plus d’un mois, dans sa quarantième année, elle avait su défendre contre les
ravages du temps ses charmes physiques et, l’ancienneté comme au choix, elle
occupait un certain rang dans le monde des courtisanes. Oh ! sans qu’elle
s’affichât ou se livrât à des démonstrations tapageuses. Elle savait même
garder une réserve de bon goût, sortait peu et ne recevait guère, tout au
moins jusqu’à une époque récente, que les visites de ses amis attitrés. Elle
était au surplus d’habitudes bourgeoises et tenait le livre de caisse de sa
comptabilité d’amour avec beaucoup d’ordre.

Son personnel domestique comprenait, outre la cuisinière, une femme de
chambre, Anne, dite Annette, Gremeret, qui la servait avec un dévouement
aveugle depuis quatorze ans, et pour laquelle elle n’avait pas de secrets."

Le 17 mars1887, rue Montaigne à Paris, Julie Toulouse, cuisinière, découvre
les cadavres massacrés de sa patronne Mme Regnault, une courtisane plus connue
sous le nom de Régine de Montille, d'Anne Gremeret la femme de chambre, et de
Marie-Louise Gremeret, la fille de cette dernière âgée de 9 ans...
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