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Trajectoires féminines et mobilisation d’exilées à Bogotá, Des destins déplacés aux futurs éclairés
EAN13
9782371540330
Éditeur
Éditions de l’IHEAL
Date de publication
Collection
Chrysalides
Langue
français
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Trajectoires féminines et mobilisation d’exilées à Bogotá

Des destins déplacés aux futurs éclairés

Éditions de l’IHEAL

Chrysalides

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782371540330
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Le déplacement forcé en Colombie touche une majorité de femmes et d’enfants
qui, pour fuir un conflit armé ravageant leurs campagnes natales, se réfugient
dans l’anonymat des périphéries urbaines. Ce travail de recherche, réalisé
auprès d’une association de femmes déplacées à Bogotá, s’attache à souligner
la manière dont une organisation sociale destinée à faire face à l’exil peut
se convertir en espace d’interactions au sein duquel les femmes redéfinissent
leur position dans la société. L’étude du collectif Yo Mujer (Moi Femme) et
des trajectoires individuelles de ses membres révèle un processus d’insertion
urbaine singulier. En dépit de l’expérience traumatique de l’exil,
l’environnement urbain et la participation associative sont propices à une
forme d’émancipation de ces femmes déplacées. Mobilisant un panel de
stratégies innovantes face à l’épreuve traversée, elles se posent en actrices
de la reconstruction. L’interpénétration du discours collectif et des
expériences individuelles favorise le développement d’une conscience de genre
et l’apprentissage de la citoyenneté. Les exilées peuvent alors revoir leur
statut au sein de la famille et dans la sphère publique. Ainsi, l’expérience
du déplacement est à envisager au-delà de la migration forcée. On découvre des
femmes qui, dotées de mémoire et de valeurs sociales acquises lors des
différentes étapes de socialisation, de victimes deviennent des sujets actifs,
et qui aspirent à maîtriser le cours de leur vie et à être elles-mêmes. «
Déplacés », ces destins le sont donc au-delà de la dimension géographique du
terme et laissent place à de nouvelles perspectives, à des « futurs éclairés »
reposant sur la (re)connaissance de soi, des autres, de ses droits.
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