- EAN13
- 9782140488740
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 31/08/2023
- Collection
- Ouverture Philosophique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La philosophie arabe classique
Une lecture <i>rationalisante</i> de Mohammed Abed al-Jabri
Abdallah Bakouche
L'Harmattan
Ouverture Philosophique
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782140488740
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
19.99
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 26,00
Dans sa lecture de la philosophie arabe classique, al-Jabri privilégie
l'approche idéologique qui révélerait mieux sa « dynamique/originalité » ;
sinon l'approche cognitive s'avérerait « infructueuse », car se limitant à
répéter les théories grecques sans « innovations ». En ce sens, s'explique le
souci majeur de concilier la religion avec la philosophie. C'est sous ce
rapport qu'Al-Jabri distingue deux « esprits » traversant la pensée
philosophique arabe classique : un esprit oriental-illuministe (Ishrâqî), dont
la rationalité ira déclinante (Al-Fârâbî, Ibn Sînâ, Ikhwân Al-Safâ, Al-
Ghazâlî). En contrepoint, un esprit philosophique andalou-maghrébin, plutôt de
tendance rationaliste (Ibn Bâjja, Ibn Tufayl, Ibn Rushd, Ibn Khadûn, al-
Shâtibî). Et pour cause, l'Orient arabe se ressentit d'un « héritage ancien »,
de vocation ésotérique. Outre, un souci de réaliser l'unité politico-sociale
de l'Empire abbasside multiethnique, au moyen de la croyance. À contrario,
l'auteur fait valoir une « rupture épistémologique » qui interviendra avec les
philosophes andalous maghrébins, en vertu de deux facteurs principaux : une
homogénéité socio-culturelle (fonds berbère) qui conforta l'unité ; et surtout
les effets de la « révolution culturelle », suscitée par l'avènement des
Almohades (1147-1269). D'où un retour aux sources des textes « aristotéliciens
» et scripturaires fondamentaux, de réputation rationaliste.
l'approche idéologique qui révélerait mieux sa « dynamique/originalité » ;
sinon l'approche cognitive s'avérerait « infructueuse », car se limitant à
répéter les théories grecques sans « innovations ». En ce sens, s'explique le
souci majeur de concilier la religion avec la philosophie. C'est sous ce
rapport qu'Al-Jabri distingue deux « esprits » traversant la pensée
philosophique arabe classique : un esprit oriental-illuministe (Ishrâqî), dont
la rationalité ira déclinante (Al-Fârâbî, Ibn Sînâ, Ikhwân Al-Safâ, Al-
Ghazâlî). En contrepoint, un esprit philosophique andalou-maghrébin, plutôt de
tendance rationaliste (Ibn Bâjja, Ibn Tufayl, Ibn Rushd, Ibn Khadûn, al-
Shâtibî). Et pour cause, l'Orient arabe se ressentit d'un « héritage ancien »,
de vocation ésotérique. Outre, un souci de réaliser l'unité politico-sociale
de l'Empire abbasside multiethnique, au moyen de la croyance. À contrario,
l'auteur fait valoir une « rupture épistémologique » qui interviendra avec les
philosophes andalous maghrébins, en vertu de deux facteurs principaux : une
homogénéité socio-culturelle (fonds berbère) qui conforta l'unité ; et surtout
les effets de la « révolution culturelle », suscitée par l'avènement des
Almohades (1147-1269). D'où un retour aux sources des textes « aristotéliciens
» et scripturaires fondamentaux, de réputation rationaliste.
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