- EAN13
- 9782130653240
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 11/02/2015
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Politique de la Très Grande Entreprise
Leadership et démocratie planétaire
Olivier Basso
Puf
Hors collection
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782130653240
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
16.99
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À partir du constat que la mondialisation se fait principalement avec les
grandes entreprises transnationales et les États dont le pouvoir reste
cantonné, pour la plupart, à leur territoire, cet ouvrage s’efforce de voir
comment il est possible d’infléchir la course naturelle des grandes
entreprises, vouées à poursuivre le seul intérêt de leurs actionnaires, et de
leur redonner ainsi une certaine légitimité à contribuer à la construction de
la gouvernance globale. Cette légitimation passe par leur ouverture
progressive à la pratique démocratique. Ce qui est ici visé, ce n’est pas le
changement utopique du régime actionnarial de ces grands corps déjà constitués
– ce serait une révolution dont on ne distingue pas aujourd’hui les causes
possibles. Cependant, en adoptant les principes de la soft law et en reprenant
la forme de ce qui s'élabore déjà dans les référentiels de responsabilité
sociétale (dimensions économique, environnementale et sociale), il est
possible d’introduire dans le système de la grande entreprise cotée en bourse
une petite différence susceptible de changer la nature du fonctionnement de
ces grands organismes et de les ouvrir ainsi à d’autres modalités de prise de
décisions plus proches de l’esprit démocratique de nos sociétés modernes.
grandes entreprises transnationales et les États dont le pouvoir reste
cantonné, pour la plupart, à leur territoire, cet ouvrage s’efforce de voir
comment il est possible d’infléchir la course naturelle des grandes
entreprises, vouées à poursuivre le seul intérêt de leurs actionnaires, et de
leur redonner ainsi une certaine légitimité à contribuer à la construction de
la gouvernance globale. Cette légitimation passe par leur ouverture
progressive à la pratique démocratique. Ce qui est ici visé, ce n’est pas le
changement utopique du régime actionnarial de ces grands corps déjà constitués
– ce serait une révolution dont on ne distingue pas aujourd’hui les causes
possibles. Cependant, en adoptant les principes de la soft law et en reprenant
la forme de ce qui s'élabore déjà dans les référentiels de responsabilité
sociétale (dimensions économique, environnementale et sociale), il est
possible d’introduire dans le système de la grande entreprise cotée en bourse
une petite différence susceptible de changer la nature du fonctionnement de
ces grands organismes et de les ouvrir ainsi à d’autres modalités de prise de
décisions plus proches de l’esprit démocratique de nos sociétés modernes.
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